’’Il y a un excédent au niveau national de plus de 15.000 moutons’’, a dit Ali Saleh Diop, venu visiter le foirail de Séwékhaye, dans la commune de Ngoundiane, en compagnie de son homologue mauritanien.
Ce constat a été établi à partir d’un échantillon de 205 points de vente à travers le pays, dont 114 marchés hebdomadaires, selon le ministre.
Malgré le fait qu’il y a moins d’entrées de moutons en provenance du Mali, les données présentent ’’à tous égards, un profil meilleur que l’année dernière’’, affirme-t-il.
L’offre nationale est ’’en train de prendre de la place’’, ce qui doit contribuer à "rassurer les Sénégalais’’ quant au fait que les effectifs de moutons attendus seront disponibles.
L’objectif national est de 810.000 moutons, a-t-il rappelé.
Ali Saleh Diop note que la région de Thiès, par exemple, compte 98.496 moutons à 10 jours de la Tabaski, contre un cumul de 91.165 têtes à la même période l’année dernière.
Cette visite a permis à la délégation mauritanienne de constater les conditions de travail des éleveurs mauritaniens, suite à la circulaire présidentielle visant à faciliter l’acheminement de moutons mauritaniens et à améliorer leur commercialisation.
La quantité d’aliment de bétail octroyée au foirail de Séwékhaye a été doublée cette année, passant de 160 à 320 tonnes, vendues au prix subventionné de 5000 FCFA le sac, contre 15.000 FCFA sur le marché.
Cette subvention profite aussi bien aux éleveurs sénégalais que mauritaniens, qui forment une forte communauté.
Pour Cheikhouna Siby, président de la communauté mauritanienne de Thiès, l’unique doléance des éleveurs reste l’érection d’un nouveau forage pour le bétail, pour alléger la pression exercée sur celui existant.
APS