Pourquoi la suppression du poste de Premier ministre ? Pourquoi ces rencontres au pas de course avec les responsables de son camp ? Pour- quoi cette volonté d’aller si vite, d’accélérer la cadence comme disait son ancien Premier ministre Aminata Touré ? A l’évidence, le président Macky Sall mijote quelque chose et a un projet ou une idée derrière la tête. Pour ne pas dire qu’il cache quelque chose aux Sénégalais. Que nous concocte-t-il au juste ? Nous avons posé la question à un professeur de sciences politiques et à un journaliste. Pour le professeur Moussa Diaw, enseignant chercheur à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, les motivations présidentielles peuvent s’appuyer sur la nécessité de préparer un dauphin, quelqu’un qui va le remplacer et qui va assurer la continuité de sa politique.
Mais, ce qui pose quand même une interrogation est, selon M. Diaw, que Macky Sall a gagné les élections confortablement et s’est engagé dans un resserrement du gouvernement tout en comptant mettre en œuvre la méthode fast-track pour aller plus vite, épuiser les dossiers et exécuter les projets de l’exécutif avec beaucoup d’efficacité. «Donc, cela, c’est l’argument qui a été développé. Mais, en réalité, est-ce que cela ne cache pas d’autres motivations, d’autres ambitions ? Il y a certainement des motivations cachées et on le saura d’ici quelque temps. Parce que si c’est pour l’efficacité, il pouvait procéder autrement en gardant le Premier ministre. Mahammad Dionne a sa confiance et il l’a remercié publiquement, donc, pourquoi ne pas continuer avec lui ? Pourquoi décide-t-il de changer le régime politique vu qu’on n’est pas dans une situation de crise ?» s’interroge l’enseignant chercheur à l’Ugb.
Avec le Témoin
Mais, ce qui pose quand même une interrogation est, selon M. Diaw, que Macky Sall a gagné les élections confortablement et s’est engagé dans un resserrement du gouvernement tout en comptant mettre en œuvre la méthode fast-track pour aller plus vite, épuiser les dossiers et exécuter les projets de l’exécutif avec beaucoup d’efficacité. «Donc, cela, c’est l’argument qui a été développé. Mais, en réalité, est-ce que cela ne cache pas d’autres motivations, d’autres ambitions ? Il y a certainement des motivations cachées et on le saura d’ici quelque temps. Parce que si c’est pour l’efficacité, il pouvait procéder autrement en gardant le Premier ministre. Mahammad Dionne a sa confiance et il l’a remercié publiquement, donc, pourquoi ne pas continuer avec lui ? Pourquoi décide-t-il de changer le régime politique vu qu’on n’est pas dans une situation de crise ?» s’interroge l’enseignant chercheur à l’Ugb.
Avec le Témoin