Un collectif des trois villages Ngor, Ouakam et Yoff se démarque du soutien de la communauté « léboue » à Abdoulaye Diouf Sarr, pour la Mairie de Dakar. « On ne va pas choisir un maire APR. Nous ne sommes pas prêts à élire un maire APR », a martelé Aliou Bèye, un des dignitaires de Yoff, dans des propos tenus hier lors du point de presse du collectif. À l’occasion, ses membres ont lancé « un mouvement de refus et de résistance contre la spoliation de leurs terres ».
Ils n’excluent d’ailleurs pas un vote sanction si l’État ne lui restitue pas les terres. « Force est de reconnaître que cette assiette foncière (à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor) fait l’objet de tant de convoitises de la part des affairistes véreux, qui n’ont comme unique préoccupation que de renflouer leurs comptes en banque. Pendant ce temps, les populations de Yoff, Ngor et Ouakam ont besoin de cette assiette foncière parce que vivant dans la promiscuité à cause de l’essor démographique. Devant autant de mépris, les populations de Tanka, Ngor-Ouakam-Yoff, regroupées en collectif, ont senti la nécessité de fédérer leurs forces pour faire face à l’injustice et l’oppression. Nous ne laisserons personne faire la bamboula sur notre dos, de notre vivant », a lancé leur porte-parole, Amadou Camara, dans des propos repris par LeQuotidien.
Selon lui, le chef de l’État, Macky Sall, est leur unique interlocuteur.
Ils n’excluent d’ailleurs pas un vote sanction si l’État ne lui restitue pas les terres. « Force est de reconnaître que cette assiette foncière (à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor) fait l’objet de tant de convoitises de la part des affairistes véreux, qui n’ont comme unique préoccupation que de renflouer leurs comptes en banque. Pendant ce temps, les populations de Yoff, Ngor et Ouakam ont besoin de cette assiette foncière parce que vivant dans la promiscuité à cause de l’essor démographique. Devant autant de mépris, les populations de Tanka, Ngor-Ouakam-Yoff, regroupées en collectif, ont senti la nécessité de fédérer leurs forces pour faire face à l’injustice et l’oppression. Nous ne laisserons personne faire la bamboula sur notre dos, de notre vivant », a lancé leur porte-parole, Amadou Camara, dans des propos repris par LeQuotidien.
Selon lui, le chef de l’État, Macky Sall, est leur unique interlocuteur.