Souleymane Téliko, président de l'UMS
Décidément, il ne fléchit pas dans son combat contre la loi portant réforme du statut des magistrats et du Conseil supérieur de la Magistrature. Lequel prévoit l’augmentation de l’âge de la retraite du premier président de la Cour Suprême, du Procureur général prés ladite Cour, des présidents de Chambres, des premiers présidents de la Cour d’appel et des procureurs généraux de cette instance de juridiction. Mais qui ne vise que 18 personnes sur un total de 500 magistrats.
Lui, c’est le président de l’Union des magistrats Sénégalais (Ums), Souleymane Téliko. Ce dernier s’est à nouveau indigné de cette réforme, lors d’un colloque tenu ces deux derniers jours par l’Union des magistrats sénégalais (Ums), sur «l’indépendance de la Justice au Sénégal : état des lieux et perspectives des réformes».
«Nous l’avons déjà dit. Cette loi est une source d’injustice flagrante entre les magistrats de même grade voire de même promotion», a-t-il fustigé dans des propos rapportés par L’As dans sa parution de ce mardi.
Souleymane Téliko a en outre, déploré la situation du système judiciaire Sénégalais qui a l’en croire, «souffre de la trop grande emprise de l’Exécutif sur la carrière des magistrats».
«A l’épreuve de la pratique, on se rend aisément compte qu’aucune des garanties prévues pour soustraire la carrière des magistrats du contrôle de l’Exécutif ne remplit suffisamment pas son rôle. Ni le conseil supérieur de la Magistrature, encore moins le principe d’inamovibilité», a-t-il expliqué.
Lui, c’est le président de l’Union des magistrats Sénégalais (Ums), Souleymane Téliko. Ce dernier s’est à nouveau indigné de cette réforme, lors d’un colloque tenu ces deux derniers jours par l’Union des magistrats sénégalais (Ums), sur «l’indépendance de la Justice au Sénégal : état des lieux et perspectives des réformes».
«Nous l’avons déjà dit. Cette loi est une source d’injustice flagrante entre les magistrats de même grade voire de même promotion», a-t-il fustigé dans des propos rapportés par L’As dans sa parution de ce mardi.
Souleymane Téliko a en outre, déploré la situation du système judiciaire Sénégalais qui a l’en croire, «souffre de la trop grande emprise de l’Exécutif sur la carrière des magistrats».
«A l’épreuve de la pratique, on se rend aisément compte qu’aucune des garanties prévues pour soustraire la carrière des magistrats du contrôle de l’Exécutif ne remplit suffisamment pas son rôle. Ni le conseil supérieur de la Magistrature, encore moins le principe d’inamovibilité», a-t-il expliqué.