« Je souhaite que ses droits soient respectés totalement. Je crois que pour nous même qui sommes là, pour nous même qui sommes des acteurs de la vie publique, c'est dans notre intérêt que les droits de Ousmane Sonko soient respectés totalement et entièrement. Et je suis heureux de constater que malgré les critiques qui sont portées contre la justice sénégalaise, c'est une justice qui fonctionne avec des juges indépendants qui ont montré leur indépendance. La justice suit son cours et espérons qu'au final la vérité sera dire dans cette affaire. Ousmane Sonko s'il a le droit de se présenter à la présidentielle, il doit bénéficier de se droit et il doit en jouir totalement et sans restriction», a-t-il dit à l'émission Grand Jury de la RFM.
Toutefois l'ancien journaliste rappelle le contexte dans lequel le leader de l'ex-Pastef a été arreté. « Monsieur Ousmane Sonko a été jugé par contumace (...). Il ne s'est pas présenté volontairement. Je trouve qu'il s'agissait d'une erreur de sa part. Et il y a ce que le code électoral prévoit. Article L29 et L41. Ce qui est prévu, c'est que la personne est d'office radiée des listes électorales, ne peut plus élire et ne peut plus être élue. J'en avais parlé à l'époque à quelqu'un de son camp, en lui disant ce serait l'erreur de sa vie. Dites lui de se présenter. Vous avez vu des procès en France contre un ancien président qui dit qu'il est victime de manoeuvres politiques. Vous l'avez vu aux États-Unis, dans des accusations graves qui peuvent leur valoir jusqu'à 5 ans d'emprisonnement ferme. Ils ont été en justice pour dénoncer ce qui leur arrive. Ils sont allés au Tribunal pour défendre leur cause. À mon avis, à partir du moment où Ousmane Sonko dit je ne reconnais pas les institutions, je ne vais pas répondre à la justice, il s'est en marge de la République», a-t-il ajouté .
Souleymane Jules Diop, évoquant des risques de contestations, préconise tout simplement le report de ce scrutin. « Je pense qu’à quelques mois de la présidentielle, nous ne sommes pas prêts. Nous risquons de connaître des convulsions, des contestations, des difficultés, des mouvements de rue qui risquent de compromettre pour longtemps la sécurité de ce pays et peut-être sa défense », a –til fait soutenu.
Toutefois l'ancien journaliste rappelle le contexte dans lequel le leader de l'ex-Pastef a été arreté. « Monsieur Ousmane Sonko a été jugé par contumace (...). Il ne s'est pas présenté volontairement. Je trouve qu'il s'agissait d'une erreur de sa part. Et il y a ce que le code électoral prévoit. Article L29 et L41. Ce qui est prévu, c'est que la personne est d'office radiée des listes électorales, ne peut plus élire et ne peut plus être élue. J'en avais parlé à l'époque à quelqu'un de son camp, en lui disant ce serait l'erreur de sa vie. Dites lui de se présenter. Vous avez vu des procès en France contre un ancien président qui dit qu'il est victime de manoeuvres politiques. Vous l'avez vu aux États-Unis, dans des accusations graves qui peuvent leur valoir jusqu'à 5 ans d'emprisonnement ferme. Ils ont été en justice pour dénoncer ce qui leur arrive. Ils sont allés au Tribunal pour défendre leur cause. À mon avis, à partir du moment où Ousmane Sonko dit je ne reconnais pas les institutions, je ne vais pas répondre à la justice, il s'est en marge de la République», a-t-il ajouté .
Souleymane Jules Diop, évoquant des risques de contestations, préconise tout simplement le report de ce scrutin. « Je pense qu’à quelques mois de la présidentielle, nous ne sommes pas prêts. Nous risquons de connaître des convulsions, des contestations, des difficultés, des mouvements de rue qui risquent de compromettre pour longtemps la sécurité de ce pays et peut-être sa défense », a –til fait soutenu.