« Il avait choisi le Yoonu Yokkuté et le Yoonu Yok- kuté est aujourd’hui complété par ‘’And nawlé’’. Et là, on est carrément dans une véritable dialectique où la parole donnée, l’engagement donné, le respect de la parole donnée va davantage revigorer l’action politique et de débat et de dialogue », a estimé Sory Kaba, ambassadeur et par ailleurs ancien directeur des Sénégalais de l’extérieur.
Ne s’en limitant pas en si bon chemin, l’ancien directeur des Sénégalais de l’extérieur, déchu de sa fonction pour s’être prononcé contre la question du troisième mandat soutient dans la foulée:
« Monsieur le Président sait qu’aujourd’hui, autour de lui, beaucoup de personnes ne croient pas en lui. Parce que tout simplement, je considère que si tu crois en une personne, tu ne dois pas te battre pour qu’il soit voué aux hégémonies, pointé du doigt, insulté à tort ou à raison. Si tu crois en une per- sonne, si tu crois en une personne par ses idées, si tu crois en son personnage, en son leadership, tu dois l’aider à davantage être celui auquel les Sénégalais doivent croire. Parce que dans l’histoire politique du sénégal, il (Macky Sall-ndlr) est le quatrième président du Sénégal, depuis plus de 60 ans. Qui veut être président ne l’est pas. Vous pouvez imaginer tous ceux-là qui ont été candidat aux élections présidentielles et il n’y a eu que quatre dans l’histoire politique du Sénégal».
« Quand vous arrivez à un certain niveau de responsabilité, la seule chose qui vous reste, c’est l’honneur. C’est la parole donnée, je la respecte. C’est l’engagement auquel j’avais souscrit quand je sollicitais vos suffrages, je le respecte. Et ça, il l’a fait. Et aujourd’hui, en posant l’acte du respect de sa parole par rapport à sa candidature, je ne me présente pas. J’organiserai des élections régulières et transparentes. Je veillerai à ce que notre République soit debout, que nos institutions fonctionnent convenablement. Encore, il est en train de pousser le bouchon très haut», a expliqué l’invité de l’émission Objection.
Concernant le choix d’un candidat consensuel pour succéder à Macky Sall à la tête de la coalition Benno Bokk Yaakaar, M. Kaba qui reconnait la difficulté de cette situation impute la responsabilité aux partisans du statu quo. Et de déclarer : « Ça sera extrêmement difficile ! D’où l’idée de devoir organiser le parti. Là, cette situation a mis à nu l’idée ou l’argumentaire de ceux-là, qui étaient les partisans du maintien du statu quo. Ils ont compris qu’ils ont eu tort dans leurs argumentaires. Ce parti, on devait l’organiser depuis très longtemps. ce n’est pas fait. Aujourd’hui, nous sommes en train d’en tirer les dures conséquences ».
Et de poursuivre : « Aujourd’hui, nous sommes face à une réalité et je me refuse de prendre ma propre réalité comme la réalité du parti. J’invite les autres à ne pas faire comme moi. Il faut re- fuser que sa propre réalité soit celle du parti. Le parti vit une certaine réalité. La réalité que vit le parti, c’est que le président ne se représente pas. Nous n’avons pas un numéro 2 qui devrait naturellement lui succè- der. La seule chose qui nous resterait à faire, c’est qu’en posant l’acte de ne pas se présen- ter, il regagne ma confiance, moi Sory Kaba », a relevé l’ancien directeur des Sénégalais de l’extérieur. Avant de conlure, « Là, je pense que seul le centralisme démocratique pourrait nous aider à sortir de cette situation, en disant exactement au président de la République : Propose nous quelqu’un, qui se- rait mieux pour le sénégal, qui serait mieux pour notre parti, qui serait mieux pour la coalition Benno Bokk Yaakaar»
Ne s’en limitant pas en si bon chemin, l’ancien directeur des Sénégalais de l’extérieur, déchu de sa fonction pour s’être prononcé contre la question du troisième mandat soutient dans la foulée:
« Monsieur le Président sait qu’aujourd’hui, autour de lui, beaucoup de personnes ne croient pas en lui. Parce que tout simplement, je considère que si tu crois en une personne, tu ne dois pas te battre pour qu’il soit voué aux hégémonies, pointé du doigt, insulté à tort ou à raison. Si tu crois en une per- sonne, si tu crois en une personne par ses idées, si tu crois en son personnage, en son leadership, tu dois l’aider à davantage être celui auquel les Sénégalais doivent croire. Parce que dans l’histoire politique du sénégal, il (Macky Sall-ndlr) est le quatrième président du Sénégal, depuis plus de 60 ans. Qui veut être président ne l’est pas. Vous pouvez imaginer tous ceux-là qui ont été candidat aux élections présidentielles et il n’y a eu que quatre dans l’histoire politique du Sénégal».
« Quand vous arrivez à un certain niveau de responsabilité, la seule chose qui vous reste, c’est l’honneur. C’est la parole donnée, je la respecte. C’est l’engagement auquel j’avais souscrit quand je sollicitais vos suffrages, je le respecte. Et ça, il l’a fait. Et aujourd’hui, en posant l’acte du respect de sa parole par rapport à sa candidature, je ne me présente pas. J’organiserai des élections régulières et transparentes. Je veillerai à ce que notre République soit debout, que nos institutions fonctionnent convenablement. Encore, il est en train de pousser le bouchon très haut», a expliqué l’invité de l’émission Objection.
Concernant le choix d’un candidat consensuel pour succéder à Macky Sall à la tête de la coalition Benno Bokk Yaakaar, M. Kaba qui reconnait la difficulté de cette situation impute la responsabilité aux partisans du statu quo. Et de déclarer : « Ça sera extrêmement difficile ! D’où l’idée de devoir organiser le parti. Là, cette situation a mis à nu l’idée ou l’argumentaire de ceux-là, qui étaient les partisans du maintien du statu quo. Ils ont compris qu’ils ont eu tort dans leurs argumentaires. Ce parti, on devait l’organiser depuis très longtemps. ce n’est pas fait. Aujourd’hui, nous sommes en train d’en tirer les dures conséquences ».
Et de poursuivre : « Aujourd’hui, nous sommes face à une réalité et je me refuse de prendre ma propre réalité comme la réalité du parti. J’invite les autres à ne pas faire comme moi. Il faut re- fuser que sa propre réalité soit celle du parti. Le parti vit une certaine réalité. La réalité que vit le parti, c’est que le président ne se représente pas. Nous n’avons pas un numéro 2 qui devrait naturellement lui succè- der. La seule chose qui nous resterait à faire, c’est qu’en posant l’acte de ne pas se présen- ter, il regagne ma confiance, moi Sory Kaba », a relevé l’ancien directeur des Sénégalais de l’extérieur. Avant de conlure, « Là, je pense que seul le centralisme démocratique pourrait nous aider à sortir de cette situation, en disant exactement au président de la République : Propose nous quelqu’un, qui se- rait mieux pour le sénégal, qui serait mieux pour notre parti, qui serait mieux pour la coalition Benno Bokk Yaakaar»