Sorry Kaba, Directeur des Sénégalais de l'Extérieur
Excellence, les 130 Sénégalais rapatriés ce week-end des Etats-Unis étaient dans une colère noire contre les autorités qui n'ont même pas fait le déplacement à l’aéroport pour les accueillir. Pourquoi avez-vous agi ainsi ?
Contrairement à ce qui a été dit, la directrice de l’Assistance sociale et des Sénégalais de l’extérieur intérimaire avec son équipe étaient à l’aéroport. Il y avait aussi toute l’équipe du comité national en charge du rapatriement des personnes déplacées et des réfugiés qui dépend de la présidence de la République. L’ensemble de ce dispositif, en plus de la police, de l’armée et de l’état civil, était sur place. Ces derniers (les rapatriés) ont reçu un petit pécule de 20.000 francs qui leur sert de transport de l’aéroport à leurs domiciles. Un petit déjeuner leur a été également offert. Donc s’il n’y avait pas d’autorités sur place, tout cela n’aurait pas pu être fait. Je n’y étais pas en tant que directeur général, le ministre des Affaires étrangères n’y était pas, mais nous ne sommes pas les seules autorités du ministère. Il y avait des responsables du ministère.
Ils ont aussi dit qu’ils n’ont pas été assistés par les autorités depuis la menace de rapatriement du président américain Donald Trump?
Il n’y a aucun rapport entre ce rapatriement et les déclarations du président américain. Il n’y a aucun rapport entre ce rapatriement et l’élection du président américain. Ce dossier, nous le gérons depuis juin 2016. En ce moment, il y avait 80 africains dont 21 Sénégalais qui devraient être rapatriés via Dakar. Il y avait des Ivoiriens, des Nigérians, des Ghanéens. Le gouvernement, en son temps, avait refusé de recevoir les 21 Sénégalais qui venaient par vol charter et on avait obtenu des autorités américaines que tous les dossiers soient étudiés au cas par cas en relation avec notre ambassade et notre consulat qui sont sur place. Notre consulat est à New York, notre ambassade est à Washington et chacun avait un rôle à jouer dans ce dossier. Quand on a commencé à étudier ce dossier au cas par cas, c’est en ce moment que nous nous sommes rendu compte que pour l’essentiel de ceux qui sont arrivés dimanche à 04 h, ils n’avaient plus de chance pour obtenir des conditions de séjour régulier dans le territoire américain. On leur a proposé de prendre des vols commerciaux. Une dizaine est arrivée et les autres, qui sont arrivés hier, avaient refusé d’embarquer. C’est en refusant d’embarquer dans les vols commerciaux que le gouvernement sénégalais a accepté la demande américaine consistant à les rapatrier par vol charter. C’est ce vol qui est arrivé dimanche. Je précise et j’insiste là-dessus qu’ils ont bénéficié de l’assistance consulaire et de l’assistance diplomatique. Mais à un moment donné, ils ont refusé de collaborer pour voyager par vol commercial.
Il faut également retenir que ce n’est pas le Sénégal qui définit la politique migratoire des Etats-Unis, de la France, de l’Espagne ou de l’Italie. Comme nous déterminons notre politique nationale, tous les pays ont la souveraineté et la latitude de définir leur propre politique. Tout citoyen, n’importe lequel, qui ne respecte pas les conditions prévues par ces politiques, qui entre irrégulièrement dans un pays, n’importe lequel, qui commet un délit, n’importe lequel, qui pratique des commerces ou des pratiques qui sont condamnés par ces différents pays, le Sénégal ne peut rien faire si ce n’est de dire que nous acceptons de recevoir nos enfants et de les réintégrer au niveau économique et social au Sénégal. C’est ce que nous avons fait pour ces Sénégalais.
Ils ont déploré leurs conditions de voyage, disant qu’ils n’ont pas été bien traités ?
Je ne peux pas le confirmer ni l’infirmer parce que je n’étais pas à l’embarquement. Je sais que le vol a connu un retard parce qu’il devait arriver à 02 h du matin, il est arrivé à 04 h du matin. Et que certains parmi eux avait refusé encore une fois de plus d’embarquer et que peut-être et certainement, ils ont été forcés à entrer dans l’avion. Maintenant, entre le refus d’embarquer et le fait qu’on les a forcés à embarquer dans l’avion, on peut tout dire. Nous ne sommes pas là pour faire le procès de qui que ce soit, mais au moins reconnaissons le fait que le vol a connu un retard et que les causes de ce retard étaient liées au fait que nos compatriotes avaient refusé d’embarquer. S’ils avaient accepté d’embarquer même bien avant ce vol charter, ils allaient venir par vol commercial.
Maintenant qu'ils sont au Sénégal que vont-ils devenir ?
Tous ceux qui sont rapatriés d’Afrique, d’Europe, d’Asie, des Etats Unis ou de n’importe quel pays bénéficient d’un dispositif d’accompagnement et des propositions de réintégration sont faites. Il n’y a pas de soucis à se faire. Ils seront traités à égale dignité avec les personnes qui étaient rapatriées pour qu’ils puissent avoir une seconde chance et gagner paisiblement leur vie au Sénégal.
Source : Seneweb
Contrairement à ce qui a été dit, la directrice de l’Assistance sociale et des Sénégalais de l’extérieur intérimaire avec son équipe étaient à l’aéroport. Il y avait aussi toute l’équipe du comité national en charge du rapatriement des personnes déplacées et des réfugiés qui dépend de la présidence de la République. L’ensemble de ce dispositif, en plus de la police, de l’armée et de l’état civil, était sur place. Ces derniers (les rapatriés) ont reçu un petit pécule de 20.000 francs qui leur sert de transport de l’aéroport à leurs domiciles. Un petit déjeuner leur a été également offert. Donc s’il n’y avait pas d’autorités sur place, tout cela n’aurait pas pu être fait. Je n’y étais pas en tant que directeur général, le ministre des Affaires étrangères n’y était pas, mais nous ne sommes pas les seules autorités du ministère. Il y avait des responsables du ministère.
Ils ont aussi dit qu’ils n’ont pas été assistés par les autorités depuis la menace de rapatriement du président américain Donald Trump?
Il n’y a aucun rapport entre ce rapatriement et les déclarations du président américain. Il n’y a aucun rapport entre ce rapatriement et l’élection du président américain. Ce dossier, nous le gérons depuis juin 2016. En ce moment, il y avait 80 africains dont 21 Sénégalais qui devraient être rapatriés via Dakar. Il y avait des Ivoiriens, des Nigérians, des Ghanéens. Le gouvernement, en son temps, avait refusé de recevoir les 21 Sénégalais qui venaient par vol charter et on avait obtenu des autorités américaines que tous les dossiers soient étudiés au cas par cas en relation avec notre ambassade et notre consulat qui sont sur place. Notre consulat est à New York, notre ambassade est à Washington et chacun avait un rôle à jouer dans ce dossier. Quand on a commencé à étudier ce dossier au cas par cas, c’est en ce moment que nous nous sommes rendu compte que pour l’essentiel de ceux qui sont arrivés dimanche à 04 h, ils n’avaient plus de chance pour obtenir des conditions de séjour régulier dans le territoire américain. On leur a proposé de prendre des vols commerciaux. Une dizaine est arrivée et les autres, qui sont arrivés hier, avaient refusé d’embarquer. C’est en refusant d’embarquer dans les vols commerciaux que le gouvernement sénégalais a accepté la demande américaine consistant à les rapatrier par vol charter. C’est ce vol qui est arrivé dimanche. Je précise et j’insiste là-dessus qu’ils ont bénéficié de l’assistance consulaire et de l’assistance diplomatique. Mais à un moment donné, ils ont refusé de collaborer pour voyager par vol commercial.
Il faut également retenir que ce n’est pas le Sénégal qui définit la politique migratoire des Etats-Unis, de la France, de l’Espagne ou de l’Italie. Comme nous déterminons notre politique nationale, tous les pays ont la souveraineté et la latitude de définir leur propre politique. Tout citoyen, n’importe lequel, qui ne respecte pas les conditions prévues par ces politiques, qui entre irrégulièrement dans un pays, n’importe lequel, qui commet un délit, n’importe lequel, qui pratique des commerces ou des pratiques qui sont condamnés par ces différents pays, le Sénégal ne peut rien faire si ce n’est de dire que nous acceptons de recevoir nos enfants et de les réintégrer au niveau économique et social au Sénégal. C’est ce que nous avons fait pour ces Sénégalais.
Ils ont déploré leurs conditions de voyage, disant qu’ils n’ont pas été bien traités ?
Je ne peux pas le confirmer ni l’infirmer parce que je n’étais pas à l’embarquement. Je sais que le vol a connu un retard parce qu’il devait arriver à 02 h du matin, il est arrivé à 04 h du matin. Et que certains parmi eux avait refusé encore une fois de plus d’embarquer et que peut-être et certainement, ils ont été forcés à entrer dans l’avion. Maintenant, entre le refus d’embarquer et le fait qu’on les a forcés à embarquer dans l’avion, on peut tout dire. Nous ne sommes pas là pour faire le procès de qui que ce soit, mais au moins reconnaissons le fait que le vol a connu un retard et que les causes de ce retard étaient liées au fait que nos compatriotes avaient refusé d’embarquer. S’ils avaient accepté d’embarquer même bien avant ce vol charter, ils allaient venir par vol commercial.
Maintenant qu'ils sont au Sénégal que vont-ils devenir ?
Tous ceux qui sont rapatriés d’Afrique, d’Europe, d’Asie, des Etats Unis ou de n’importe quel pays bénéficient d’un dispositif d’accompagnement et des propositions de réintégration sont faites. Il n’y a pas de soucis à se faire. Ils seront traités à égale dignité avec les personnes qui étaient rapatriées pour qu’ils puissent avoir une seconde chance et gagner paisiblement leur vie au Sénégal.
Source : Seneweb