Revenu aujourd’hui d’un déplacement hors du pays, j’ai vite fait le tour de la presse en ligne pour avoir un aperçu sur la marche organisée par l’opposition hier et les réactions conséquentes. Celle qui m’a le plus amusé est venue du candidat Macky Sall qui, par une de ces tournures insipides dont il détient le secret, y est allé de son commentaire : «Ils s’agitent, mais bientôt ma doug si guew bii (je vais descendre dans l’arène, en wolof) et ce sera encore la panique. L’opposition a le monopole du bavardage et du bruit, nous ne nous laisserons pas distraire. Ce qui compte pour nous c’est l’intérêt du Sénégal et des Sénégalais. Le vrai enjeu, c’est cela.»
Macky Sall se donne, en bon narcissique, une image tronquée de sa personne : il n’a jamais inspiré, et n’inspirera jamais un sentiment de peur à qui que ce soit, au point de provoquer une quelconque panique. Mieux, la panique aujourd’hui est dans son camp, ce qui justifie ces boutades maladroites et mal inspirées.
Ce que j’aimerais dire à Macky Sall c’est que, ce que les Sénégalais attendent de lui, ce ne sont ni l’auto-glorification factice, ni le verbiage politicien, encore moins les boutades fades à la wathiathia et au lion dormant. On lui passe même son manque de vision, qui découle plus de ses insuffisances que de ses intentions. Ce qui est attendu de lui par contre, c’est qu’il les édifie sur les innombrables scandales rattachés à sa gestion dans tous les domaines, sur l’implication envahissante de sa famille et du clan, sur la violation des libertés et droits et sur le bazardage de notre économie aux intérêts étrangers.
Compter exclusivement sur la démagogie sociale (bourses de sécurité familiale), sur la liquidation judiciaire d’adversaires politiques, la manipulation du processus électoral (rétention des cartes d’électeurs, parrainage, floutage de la carte électorale, modification unilatérale du code électoral …) et sur le pouvoir corrupteur de l’argent (tiré de fonds publics), ne relève pas de la bravoure, encore moins du génie politique. Cela révèle plutôt la face la plus hideuse et la plus haïssable de l’action politique, celle-là qui déshumanise au point de justifier tout, par l’impérieuse et vitale nécessité de se maintenir à un pouvoir dont on ne sait réellement que faire.
Je ne saurais conclure sans lancer un avertissement au Président Sall quant aux engagements qu’il prendrait, au nom du Sénégal, lors son déplacement en Mauritanie. Les errements et concessions passés du Président Senghor sur le tracé de notre frontière avec ce pays, nous poursuivent jusqu’à présent. La diplomatie vis-à-vis de ce voisin doit être faite d’ouverture dans la fermeté, et non de concession couarde (surtout dans un contexte de découverte d’importants gisements gaziers transfrontaliers et de barbarie sur nos pêcheurs).
Macky Sall se donne, en bon narcissique, une image tronquée de sa personne : il n’a jamais inspiré, et n’inspirera jamais un sentiment de peur à qui que ce soit, au point de provoquer une quelconque panique. Mieux, la panique aujourd’hui est dans son camp, ce qui justifie ces boutades maladroites et mal inspirées.
Ce que j’aimerais dire à Macky Sall c’est que, ce que les Sénégalais attendent de lui, ce ne sont ni l’auto-glorification factice, ni le verbiage politicien, encore moins les boutades fades à la wathiathia et au lion dormant. On lui passe même son manque de vision, qui découle plus de ses insuffisances que de ses intentions. Ce qui est attendu de lui par contre, c’est qu’il les édifie sur les innombrables scandales rattachés à sa gestion dans tous les domaines, sur l’implication envahissante de sa famille et du clan, sur la violation des libertés et droits et sur le bazardage de notre économie aux intérêts étrangers.
Compter exclusivement sur la démagogie sociale (bourses de sécurité familiale), sur la liquidation judiciaire d’adversaires politiques, la manipulation du processus électoral (rétention des cartes d’électeurs, parrainage, floutage de la carte électorale, modification unilatérale du code électoral …) et sur le pouvoir corrupteur de l’argent (tiré de fonds publics), ne relève pas de la bravoure, encore moins du génie politique. Cela révèle plutôt la face la plus hideuse et la plus haïssable de l’action politique, celle-là qui déshumanise au point de justifier tout, par l’impérieuse et vitale nécessité de se maintenir à un pouvoir dont on ne sait réellement que faire.
Je ne saurais conclure sans lancer un avertissement au Président Sall quant aux engagements qu’il prendrait, au nom du Sénégal, lors son déplacement en Mauritanie. Les errements et concessions passés du Président Senghor sur le tracé de notre frontière avec ce pays, nous poursuivent jusqu’à présent. La diplomatie vis-à-vis de ce voisin doit être faite d’ouverture dans la fermeté, et non de concession couarde (surtout dans un contexte de découverte d’importants gisements gaziers transfrontaliers et de barbarie sur nos pêcheurs).