Au Moyen-Age, en Europe, les prisonniers avaient des fers aux pieds et étaient obligés de traîner de lourds boulets. En plus, ils devaient casser des pierres ou effectuer d’autres travaux de forçats. Pour dire que la situation des malheureux était terrifiante et indigne d’êtres humains, quelle que soit leur faute. Eh bien, au 21e siècle, au Sénégal, c’est à peine mieux ! Certes, les détenus n’ont plus de fers aux pieds mais leurs conditions de détention ne sont évidemment pas dignes du monde dans lequel nous vivons.
C’est le moins que l’on puisse dire.
L’Administration pénitentiaire sénégalaise traite ses prisonniers comme des bagnards d’un autre siècle et prend un malin plaisir à humilier des personnes tout ce qu’il y a de respectables. Prenons l’exemple du journaliste Adama Gaye : tout le monde sait que c’est un compatriote illustre, un des meilleurs fils du Sénégal. Mieux : personne ne doute que c’est un prisonnier politique. Et pourtant, l’Administration pénitentiaire l’a jeté comme un malpropre dans la Chambre 1 de la prison de Rebeuss. Une chambre de galère qui contient 200 personnes superposées comme des sardines dans la canicule qui sévit actuellement à Dakar.
Une «chambre» qui dispose en tout et pour tout de trois toilettes devant lesquelles les prisonniers font la queue pour effectuer leurs besoins élémentaires ou pour prendre une douche. Résultat : on peut y rester des jours sans se laver. C’est dans cet environnement de bagne digne du 15ème siècle qu’Adama Gaye vit depuis trois semaines avec beaucoup de cou- rage et de stoïcisme. Et on viendra après ça nous parler de pays des droits de l’homme ! Mais que font les organisations de défense des droits de l’homme, justement ? Où est l’Observatoire national des lieux de privation de liberté ? Courage, Adama : Seul le règne de Dieu est éternel !
C’est le moins que l’on puisse dire.
L’Administration pénitentiaire sénégalaise traite ses prisonniers comme des bagnards d’un autre siècle et prend un malin plaisir à humilier des personnes tout ce qu’il y a de respectables. Prenons l’exemple du journaliste Adama Gaye : tout le monde sait que c’est un compatriote illustre, un des meilleurs fils du Sénégal. Mieux : personne ne doute que c’est un prisonnier politique. Et pourtant, l’Administration pénitentiaire l’a jeté comme un malpropre dans la Chambre 1 de la prison de Rebeuss. Une chambre de galère qui contient 200 personnes superposées comme des sardines dans la canicule qui sévit actuellement à Dakar.
Une «chambre» qui dispose en tout et pour tout de trois toilettes devant lesquelles les prisonniers font la queue pour effectuer leurs besoins élémentaires ou pour prendre une douche. Résultat : on peut y rester des jours sans se laver. C’est dans cet environnement de bagne digne du 15ème siècle qu’Adama Gaye vit depuis trois semaines avec beaucoup de cou- rage et de stoïcisme. Et on viendra après ça nous parler de pays des droits de l’homme ! Mais que font les organisations de défense des droits de l’homme, justement ? Où est l’Observatoire national des lieux de privation de liberté ? Courage, Adama : Seul le règne de Dieu est éternel !