Sidy Lamine Niass
Sidy Lamine Niass, qui a organisé aujourd’hui une rencontre dans les locaux du groupe Walf pour parler sur divers sujets et cela en présence des hommes politiques, de la société civile et du public, n’a pas manqué d’évoquer le cas Khalifa Sall, de l’immixtion de la famille présidentielle dans les affaires étatiques.
Mais le patron du groupe Walf s’est aussi exprimé sur son absence à la ziarra de Léona niassène qu’il avait l’habitude d’animer annuellement. Son grand-frère Serigne Ibrahima Niass, par ailleurs khalife de la famille, qu’il dit respecter profondément, par l’entremise de son fils ainé, lui a sommé cette année-ci de ne pas animer la causerie comme il avait l’habitude de la faire. Autrement dit, éviter de tenir un discours radical à l’endroit du pouvoir en place, qui, à travers la personne du chef de l’Etat, a présidé hier la réception des travaux de réception de la mosquée de Léona.
Etant donné que l’Etat a beaucoup contribué financièrement aux travaux de réfection de la mosquée, le khalife de Léona n’a pas voulu gêner le président Sall pour qui il va voter aux prochaines élections, selon ses déclarations. Rétif à la censure, il a préféré boycotter poliment parce qu’il ne veut pas être en bisbille avec le khalife. Il a rappelé que c’est Dieu qui a dit aux croyants, dans les sourates «baqara et hajj», de dénoncer l’injustice d’où que cela se trouve.
Il a évoqué que les politiciens ont déstructuré les maisons religieuses à travers les actes qu’ils posent en leur sein. Et pour éviter une telle situation dans sa propre famille religieuse, il préfère, devant la censure du khalife, boycotter plutôt que de ramer à contre-courant de la décision fraternelle.
Mais le patron du groupe Walf s’est aussi exprimé sur son absence à la ziarra de Léona niassène qu’il avait l’habitude d’animer annuellement. Son grand-frère Serigne Ibrahima Niass, par ailleurs khalife de la famille, qu’il dit respecter profondément, par l’entremise de son fils ainé, lui a sommé cette année-ci de ne pas animer la causerie comme il avait l’habitude de la faire. Autrement dit, éviter de tenir un discours radical à l’endroit du pouvoir en place, qui, à travers la personne du chef de l’Etat, a présidé hier la réception des travaux de réception de la mosquée de Léona.
Etant donné que l’Etat a beaucoup contribué financièrement aux travaux de réfection de la mosquée, le khalife de Léona n’a pas voulu gêner le président Sall pour qui il va voter aux prochaines élections, selon ses déclarations. Rétif à la censure, il a préféré boycotter poliment parce qu’il ne veut pas être en bisbille avec le khalife. Il a rappelé que c’est Dieu qui a dit aux croyants, dans les sourates «baqara et hajj», de dénoncer l’injustice d’où que cela se trouve.
Il a évoqué que les politiciens ont déstructuré les maisons religieuses à travers les actes qu’ils posent en leur sein. Et pour éviter une telle situation dans sa propre famille religieuse, il préfère, devant la censure du khalife, boycotter plutôt que de ramer à contre-courant de la décision fraternelle.