Sidy Lamnie Niass : "Je ne suis demandeur de rien"
Il a été fait mention, ce vendredi 17 mars, dans la presse d’une remise gracieuse du président de la République de présumées créances dues par le Groupe Wal Fadjri à l’ARTP. Pendant que des quotidiens, faisant dans l’intoxication, affirment qu’une intervention du président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) aurait incité le président de la République à se montrer magnanime à l’endroit de Sidi Lamine Niass et de son entreprise, d’autres sources, proches du gouvernement, citent le chef de l’Etat qui aurait déclaré : «Je pense que, dans cette affaire, c’est Sidy Lamine qui a raison. J’essaie de me mettre à sa place. Cette dette, elle lui a été réclamée par l’ancien régime, pas par nous. Et les arguments qu’il tient, il a raison de les tenir. Donc, je pense qu’il faut simplement effacer cette dette. Il ne faut pas insister. Il faut le laisser tranquille (…) Cela ne doit pas nous empêcher, en tant qu’Etat, de faire valoir la légalité administrative. Il dit qu’il n’a pas reçu la notification des fréquences, il ne les a pas utilisées, il faut vraiment lui donner raison. S’il pense faire autre chose, l’opinion est là, l’Etat est là, nous aviserons. Mais s’il a la raison avec lui, il faut le reconnaître».
En tout état de cause, ces informations parues dans la presse appellent, de la part de la Direction Générale du Groupe Wal Fadjri, un certain nombre de précisions et de clarifications. Pour ce qui est de ces précisions, nous informons l’opinion publique que :
1- D’abord, le Groupe Wal Fadjri n’a été demandeur d’aucune médiation, d’aucune intervention de qui que ce soit, dans le différend qui l’oppose au démembrement de l’Etat qu’est l’ARTP.
2- Ensuite, le Groupe Wal Fadjri n’est et n’a jamais été demandeur d’une quelconque remise gracieuse des sommes qui lui sont réclamées par l’ARTP et soutient, depuis toujours et preuves à l’appui, ne pas lui devoir.
3- Enfin, le Groupe Wal Fadjri continue d’attendre l’arbitrage du chef de l’Etat sur ce contentieux, arbitrage demandé non point par sa Direction Générale, mais par le ministre de tutelle après deux séances de discussions avec l’ARTP, sous sa présidence et en présence du Secrétaire d’Etat à la Communication.
Ces précisions faites, le Groupe Wal Fadjri tient à clarifier, aux yeux de l’opinion, ce qui, dans la position dudit groupe, met les autorités politiques, dont le président de la République, dans une situation si inconfortable qu’elle les pousse à chercher, coûte que coûte, une sortie de crise honorable pour elles dans ce contentieux nous opposant à l’ ARTP, quitte à actionner un cheval de Troie.
1- Tout d’abord, l’ARTP n’a jamais été capable de fournir, tout au long des discussions qui se sont tenues, les lundi 13 et mardi 14 mars, en présence du ministre de la Communication et du Secrétaire d’Etat à la Communication, les preuves matérielles de l’existence des créances qu’elle réclame au Groupe Wal Fadjri.
2- Ensuite et ceci explique cela, aucun document venant de l’ARTP ou du ministère de la Communication notifiant au Groupe Wal Fadjri l’attribution de neuf (9) fréquences de télévision, facturées à plus de 240 millions de francs par l’Agence de Régulations des Télécommunications, n’a été produit au cours des discussions qui se sont déroulées les lundi 13 et mardi 14 dans les locaux du ministère de la Communication. Il n’a été produit ni par l’ARTP ni par le secrétariat général du ministère de la Communication, malgré notre insistance à le réclamer.
Et le constat fait par les ministres, MM. Mbagnick Ndiaye et Yakham Mbaye, après une longue suspension d’audience demandée par le ministre de la Communication lui-même, est que l’ARTP et le secrétariat général dudit ministère ont été incapables de produire la notification écrite de l’attribution de ces fréquences.
3- Par ailleurs, pas même une demande écrite du Groupe Wal Fadjri portant sur ces neuf (9) fréquences n’a été posée sur la table des discussions, malgré nos réclamations répétées sous les yeux du ministre de la Communication et du Secrétaire d’Etat à la Communication.
S’il en est ainsi, c’est parce que le Groupe Wal Fadjri n’a jamais été attributaire de ces neuf (9) fréquences de télévision. Et c’est pourquoi elles ne le lui ont été jamais notifiées. Elle n’en a jamais formulé la demande écrite, or l’ARTP n’attribue pas une fréquence télévision qui n’a pas été demandée. Il est ainsi clair comme l’eau de roche que telles créances ne sont pas seulement douteuses, mais elles n’existent pas tout simplement. Comment pouvons-nous, dans ces conditions, demander leur remise gracieuse ?
C’est même un non-sens. Au contraire, le Groupe Wal Fadjri continue de demander à l’ARTP, à défaut de fournir les preuves matérielles de l’existence de ces créances, de les effacer tout simplement.
En fait, ces créances ont été inventées, de toutes pièces, comme en février 2011, sous le régime du père spirituel du président Macky Sall, pour faire taire à tout jamais le Groupe Wal Fadjri.
Comme en 2011, le Groupe Wal Fadjri est déterminé à s’opposer de toutes ses forces à ces manœuvres et à cet acharnement qui n’ont qu’un but : le réduire définitivement au silence, avec la complicité active du CNRA, à défaut de l’amener à s’aligner sur les positions du pouvoir.
Mais le régime ne réussira ni l’un ni l’autre, quelle que soit la campagne de diabolisation qu’il mettra en œuvre. Le Groupe Wal Fadjri est debout et le restera à tout jamais : il survivra à ce régime avec dignité, comme il a survécu à ceux qui l’ont précédé.
Fait à Dakar, le 17 mars 2017
La Direction Générale
En tout état de cause, ces informations parues dans la presse appellent, de la part de la Direction Générale du Groupe Wal Fadjri, un certain nombre de précisions et de clarifications. Pour ce qui est de ces précisions, nous informons l’opinion publique que :
1- D’abord, le Groupe Wal Fadjri n’a été demandeur d’aucune médiation, d’aucune intervention de qui que ce soit, dans le différend qui l’oppose au démembrement de l’Etat qu’est l’ARTP.
2- Ensuite, le Groupe Wal Fadjri n’est et n’a jamais été demandeur d’une quelconque remise gracieuse des sommes qui lui sont réclamées par l’ARTP et soutient, depuis toujours et preuves à l’appui, ne pas lui devoir.
3- Enfin, le Groupe Wal Fadjri continue d’attendre l’arbitrage du chef de l’Etat sur ce contentieux, arbitrage demandé non point par sa Direction Générale, mais par le ministre de tutelle après deux séances de discussions avec l’ARTP, sous sa présidence et en présence du Secrétaire d’Etat à la Communication.
Ces précisions faites, le Groupe Wal Fadjri tient à clarifier, aux yeux de l’opinion, ce qui, dans la position dudit groupe, met les autorités politiques, dont le président de la République, dans une situation si inconfortable qu’elle les pousse à chercher, coûte que coûte, une sortie de crise honorable pour elles dans ce contentieux nous opposant à l’ ARTP, quitte à actionner un cheval de Troie.
1- Tout d’abord, l’ARTP n’a jamais été capable de fournir, tout au long des discussions qui se sont tenues, les lundi 13 et mardi 14 mars, en présence du ministre de la Communication et du Secrétaire d’Etat à la Communication, les preuves matérielles de l’existence des créances qu’elle réclame au Groupe Wal Fadjri.
2- Ensuite et ceci explique cela, aucun document venant de l’ARTP ou du ministère de la Communication notifiant au Groupe Wal Fadjri l’attribution de neuf (9) fréquences de télévision, facturées à plus de 240 millions de francs par l’Agence de Régulations des Télécommunications, n’a été produit au cours des discussions qui se sont déroulées les lundi 13 et mardi 14 dans les locaux du ministère de la Communication. Il n’a été produit ni par l’ARTP ni par le secrétariat général du ministère de la Communication, malgré notre insistance à le réclamer.
Et le constat fait par les ministres, MM. Mbagnick Ndiaye et Yakham Mbaye, après une longue suspension d’audience demandée par le ministre de la Communication lui-même, est que l’ARTP et le secrétariat général dudit ministère ont été incapables de produire la notification écrite de l’attribution de ces fréquences.
3- Par ailleurs, pas même une demande écrite du Groupe Wal Fadjri portant sur ces neuf (9) fréquences n’a été posée sur la table des discussions, malgré nos réclamations répétées sous les yeux du ministre de la Communication et du Secrétaire d’Etat à la Communication.
S’il en est ainsi, c’est parce que le Groupe Wal Fadjri n’a jamais été attributaire de ces neuf (9) fréquences de télévision. Et c’est pourquoi elles ne le lui ont été jamais notifiées. Elle n’en a jamais formulé la demande écrite, or l’ARTP n’attribue pas une fréquence télévision qui n’a pas été demandée. Il est ainsi clair comme l’eau de roche que telles créances ne sont pas seulement douteuses, mais elles n’existent pas tout simplement. Comment pouvons-nous, dans ces conditions, demander leur remise gracieuse ?
C’est même un non-sens. Au contraire, le Groupe Wal Fadjri continue de demander à l’ARTP, à défaut de fournir les preuves matérielles de l’existence de ces créances, de les effacer tout simplement.
En fait, ces créances ont été inventées, de toutes pièces, comme en février 2011, sous le régime du père spirituel du président Macky Sall, pour faire taire à tout jamais le Groupe Wal Fadjri.
Comme en 2011, le Groupe Wal Fadjri est déterminé à s’opposer de toutes ses forces à ces manœuvres et à cet acharnement qui n’ont qu’un but : le réduire définitivement au silence, avec la complicité active du CNRA, à défaut de l’amener à s’aligner sur les positions du pouvoir.
Mais le régime ne réussira ni l’un ni l’autre, quelle que soit la campagne de diabolisation qu’il mettra en œuvre. Le Groupe Wal Fadjri est debout et le restera à tout jamais : il survivra à ce régime avec dignité, comme il a survécu à ceux qui l’ont précédé.
Fait à Dakar, le 17 mars 2017
La Direction Générale