« Rien n’est illégal dans la démarche adoptée jusqu’ici et personne parmi les analystes n’a évoqué un quelconque texte juridique si ce n’est évoquer la tradition républicaine, même s’il est vrai que c’est cette coutume républicaine qui explique la démission du gouvernement au lendemain des législatives. Idem, pour les journalistes qui, dans leur mission de relais et d’amplification de l’information, peuvent se permettre de spéculer car cela cadre parfaitement avec la fonction spéculative de l’information. Et ce bouillonnement politico-médiatique est une très bonne chose et reflète la vitalité de notre démocratie. Aussi, quoiqu’importante que puisse être la coutume, le Sénégal n’est, cependant, pas régi par le « common law ».
C’est un État de droit régi par des textes de lois. La présente situation peut donner l’impression d’un vide pour les non initiés mais il ne peut y avoir de vide institutionnel en ce sens que la démission du gouvernement n’exclut en rien l’évacuation des affaires courantes jusqu’à la mise en place du nouveau gouvernement, comme c’est le cas dans tout État organisé. Autrement dit, si une situation se présente, le ministre est là pour expédier les affaires courantes. Cela dit, l’information est la démission du Premier ministre et de son gouvernement. Et il revient au Chef de l’État qui, en tant que clef de voûte des institutions de la République et seul maître du jeu, de le reconduire et ou de nommer un nouveau.
Aussi, n’étant pas dans le secret des dieux, je ne peux sonder les intentions du président de la République et/ou être plus royaliste que le roi. Pour vous dire que je ne peux fonder mon analyse à partir de spéculations mais bien à partir des actes qu’il posera, parce que seul détenteur du pouvoir constitutionnel de nommer à tous les emplois civils et militaires. D’ailleurs, nommer un Premier ministre peut ne pas requérir toute cette publicité, un décret du président de la République l’officialise ». Mamadou Lamine DIEYE (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
C’est un État de droit régi par des textes de lois. La présente situation peut donner l’impression d’un vide pour les non initiés mais il ne peut y avoir de vide institutionnel en ce sens que la démission du gouvernement n’exclut en rien l’évacuation des affaires courantes jusqu’à la mise en place du nouveau gouvernement, comme c’est le cas dans tout État organisé. Autrement dit, si une situation se présente, le ministre est là pour expédier les affaires courantes. Cela dit, l’information est la démission du Premier ministre et de son gouvernement. Et il revient au Chef de l’État qui, en tant que clef de voûte des institutions de la République et seul maître du jeu, de le reconduire et ou de nommer un nouveau.
Aussi, n’étant pas dans le secret des dieux, je ne peux sonder les intentions du président de la République et/ou être plus royaliste que le roi. Pour vous dire que je ne peux fonder mon analyse à partir de spéculations mais bien à partir des actes qu’il posera, parce que seul détenteur du pouvoir constitutionnel de nommer à tous les emplois civils et militaires. D’ailleurs, nommer un Premier ministre peut ne pas requérir toute cette publicité, un décret du président de la République l’officialise ». Mamadou Lamine DIEYE (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});