Seydi Gassama estime qu’elles ne correspondent pas aux normes internationales, car, la plupart de ces pénitenciers sont marqués par un surpeuplement et des conditions jugées difficiles.
« La condition des prisons est exécrable. Elles sont surchargées. Beaucoup de prisons n’ont même pas de toilettes. Les détenus sont obligés de faire leurs besoins dans des seaux, devant les yeux de leurs codétenus. Cela est indigne d’un pays comme le Sénégal. Il faut que cela s’arrête de la manière la plus vite possible», a déclaré le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal.
Selon lui, «la prison de Rebeuss à elle seule compte environ 2 090 détenus, pour une capacité maximale de 1 600 personnes». Ce qui explique, selon Seydi Gassama, les bavures répétitives notées dans cette prison. «Un détenu a été tué par balle dans cette prison au mois de septembre, lors d’une mutinerie. 41 autres personnes blessées au cours de cette mutinerie dont 14 gardiens de prison», a-t-il ajouté.
Pour lui, ce surpeuplement et la situation carcérale difficile expliquent le taux élevé de décès de personnes en détention. Car, dit-il, au moins 6 personnes sont mortes en détention en 2016. «Le 14 février 2017, un jeune orpailleur, Yamadou SAGNA, a été tué par balle par un douanier à Kobokhoto, commune de Khossanto, dans la région de Kédougou. Un homme du nom d’Elimane Touré est mort dans les locaux du commissariat du port autonome de Dakar le mardi 20 février 2017», conclut-il.
« La condition des prisons est exécrable. Elles sont surchargées. Beaucoup de prisons n’ont même pas de toilettes. Les détenus sont obligés de faire leurs besoins dans des seaux, devant les yeux de leurs codétenus. Cela est indigne d’un pays comme le Sénégal. Il faut que cela s’arrête de la manière la plus vite possible», a déclaré le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal.
Selon lui, «la prison de Rebeuss à elle seule compte environ 2 090 détenus, pour une capacité maximale de 1 600 personnes». Ce qui explique, selon Seydi Gassama, les bavures répétitives notées dans cette prison. «Un détenu a été tué par balle dans cette prison au mois de septembre, lors d’une mutinerie. 41 autres personnes blessées au cours de cette mutinerie dont 14 gardiens de prison», a-t-il ajouté.
Pour lui, ce surpeuplement et la situation carcérale difficile expliquent le taux élevé de décès de personnes en détention. Car, dit-il, au moins 6 personnes sont mortes en détention en 2016. «Le 14 février 2017, un jeune orpailleur, Yamadou SAGNA, a été tué par balle par un douanier à Kobokhoto, commune de Khossanto, dans la région de Kédougou. Un homme du nom d’Elimane Touré est mort dans les locaux du commissariat du port autonome de Dakar le mardi 20 février 2017», conclut-il.