Le leader du Collectif des jeunes chefs religieux, n’en démord toujours pas après ce qui s’est passé le 30 juillet dernier dans la ville sainte de Touba.
Même s’il ne prononce pas le mot « sabotage », Serigne Modou Bousso DIENG a tenté de démontrer que ce s’est passé n’est pas le fruit du hasard.
« A 12h, le matériel était encore dans les locaux de la Sous-Préfecture. J’ai personnellement alors appelé le Préfet qui m’a demandé d’appeler le Sous-Préfet », indique-t-il. Avant d’insister sur les nombreux centres de vote où l’élection n’a pas pu se tenir normalement. « Comment pouvez-vous comprendre que sur 7 centres de vote dans la ville sainte, seuls 3 aient fonctionné et que parmi ces 3, l’un soit saccagé ? », s’interroge le marabout. Avant de parvenir à sa propre conclusion : « il n’y a pas eu d’élection à proprement parler à Touba ».
Serigne Modou Bousso DIENG se dit d’autant plus désolé que Touba où le Khalife a donné un «digel », a montré ce qu’aucune autre localité n’a montré. Suffisant pour qu’il appelle les MBACKE – MBACKE au dépassement. Car, souligne-t-il, « la question n’est pas Macky ou Abdoulaye WADE, mais la famille de Serigne Touba qui doit primer sur tout. Nous sommes des talibés avant d’être des militants ».
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