Innocence Ntap Ndiaye, présidente de l'IFDS
Le Sénégal a été honoré le mercredi 7 décembre 2016 à Turin, en Italie, à l’issue de l’Assemblée générale constitutive du Groupe international francophone de dialogue social (IFDS) où la présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye a été élue coordinatrice du Groupe pour une durée quadriennale. L’objectif principal de l’instance de régulation sociale des pays de l’Afrique francophone est de «promouvoir et de renforcer le dialogue social dans l’espace francophone. Ainsi les objectifs spécifiques sont de «constituer une base des données sur le dialogue social dans l’espace francophone, d’échanger les informations et les expériences de bonnes pratiques sur le dialogue social entre les pays membres et contribuer à l’implémentation de la vision de l’Oit sur le dialogue social dans l’espace francophone».
Et pour célébrer son premier anniversaire, l’IFDS a organisé en terres sénégalaise, pays de résidence de sa présidente, un séminaire régional de trois jours sur le dialogue social intitulé : «Regards croisés sur des expériences de dialogue social dans l’espace francophone». Durant ces trois jours, les représentants des différents pays membres présents dont le Sénégal, le Bénin, le Togo, la Centrafrique, la RD Congo, le Niger, le Mali, la Mauritanie, la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Tchad, le Cameroun et Madagascar présentent et discutent sur les expériences de dialogue de leur pays respectif.
Et pour célébrer son premier anniversaire, l’IFDS a organisé en terres sénégalaise, pays de résidence de sa présidente, un séminaire régional de trois jours sur le dialogue social intitulé : «Regards croisés sur des expériences de dialogue social dans l’espace francophone». Durant ces trois jours, les représentants des différents pays membres présents dont le Sénégal, le Bénin, le Togo, la Centrafrique, la RD Congo, le Niger, le Mali, la Mauritanie, la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Tchad, le Cameroun et Madagascar présentent et discutent sur les expériences de dialogue de leur pays respectif.
Guy Ryder, Directeur général du BIT
Dans son allocution de bienvenue, la présidente de l’IFDS a souligné que «le dialogue social permet de disposer d’une démarche pour susciter une adhésion des populations en général et des partenaires sociaux en particulier aux politiques sociales et économiques». En outre, «il permet de conférer à ces politiques un contenu les rendant plus inclusives ». Enfin, «le dialogue social permet de contribuer à mettre en place des mécanismes de prévention et de gestion des différends pouvant survenir dans le champ des relations professionnelles».
Et pour atteindre les objectifs majeurs que s’est fixé l’IFDS en matière d’emploi, de protection sociale et de protection des droits fondamentaux, l’organisation dirigée par Innocence Ntap Ndiaye «s’emploiera avec la collaboration du Bureau international du travail (BIT) à la mise en œuvre d’actions en cohérence avec les Objectifs des Nations unies au niveau de l’Afrique francophone».
Et pour atteindre les objectifs majeurs que s’est fixé l’IFDS en matière d’emploi, de protection sociale et de protection des droits fondamentaux, l’organisation dirigée par Innocence Ntap Ndiaye «s’emploiera avec la collaboration du Bureau international du travail (BIT) à la mise en œuvre d’actions en cohérence avec les Objectifs des Nations unies au niveau de l’Afrique francophone».
D’ailleurs la présence du Directeur général du BIT, Guy Ryder, au deuxième jour du séminaire qui a été le clou du séminaire, illustre parfaitement les propos de la présidente de l’IFDS. A cette occasion, M. Ryder a déclaré que «dans l’Afrique francophone, il y a un besoin pressant de renforcer et de consolider le dialogue social». A cet effet, «il voit en l’IFDS un outil extrêmement important pour arriver à ces objectifs». Aussi s’engage-t-il avec son organisation «à appuyer techniquement et dans la mesure du possible financièrement les activités de l’IFDS».