La coalition «Gagnante Wattu» avait levé le lièvre en indiquant que la floraison de listes constatée pour ces législatives était dû au fait que le pouvoir en avait financé au moins une trentaine. Clédor Sène, de l’alternative citoyenne, «claire vision» vient enfoncer le clou, avec une audio de 13 minutes à l’appui, où on entend Pape Samba Mboup faire lui-même ses aveux.
«Au mois de Février, Pape Samba Mboup a demandé à me rencontrer, il avait fait des sorties s’attaquant à ses frères de parti. Il m’a fait part de ses velléités de jouer double. C’est parce que l’on ne me croyait pas que j’ai essayé d’avoir les traces de ses engagements verbaux. Il s’est confié à moi me demandant d’être sur sa liste et de mettre à la dixième position. Il m’a dit que c’est le Président qui les finançait, et qu’il allait leur remettre 100 millions les deux jours qui suivraient. Et que l’on allait m’intégrer dans les moyens de campagne. J'ai décliné, parce que je lui avais indiqué que j’étais dans une mouvance équidistante de tout parti », rapporte Clédor Sène.
Il ajoute, «je lui ai dit qu’il était hypothétique à la 10 ème place d’être député. Il m'a dit que c’était possible et que Macky allait lui donner 15 députés. Il m'a dit que l’essentiel pour Macky Sall c’est 2019 !»
«Donc c’est un plan élaboré, parce que l’on ne peut pas donner un quota de député, ils ont convenu de se partager les postes de direction, les ministères, les places dans les ambassades etc... Et lors de la précampagne ils ont reçu plus de 500 millions pour battre campagne» a-t-il accusé.
Dans l’enregistrement, on entend Pape Samba Mboup citer nommément Aïda Mbodj, Condetto Niang, Farba Senghor, Samuel Sarr, Abdoulaye Faye, Mamadou Lamine Dramé et même Mamadou Lamine Massaly.
«Toutes ces listes-là dépendent du régime», a conclu Clédor Sène, et c’est la preuve que ce régime est en train de «se préparer à confisquer les élections».
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«Au mois de Février, Pape Samba Mboup a demandé à me rencontrer, il avait fait des sorties s’attaquant à ses frères de parti. Il m’a fait part de ses velléités de jouer double. C’est parce que l’on ne me croyait pas que j’ai essayé d’avoir les traces de ses engagements verbaux. Il s’est confié à moi me demandant d’être sur sa liste et de mettre à la dixième position. Il m’a dit que c’est le Président qui les finançait, et qu’il allait leur remettre 100 millions les deux jours qui suivraient. Et que l’on allait m’intégrer dans les moyens de campagne. J'ai décliné, parce que je lui avais indiqué que j’étais dans une mouvance équidistante de tout parti », rapporte Clédor Sène.
Il ajoute, «je lui ai dit qu’il était hypothétique à la 10 ème place d’être député. Il m'a dit que c’était possible et que Macky allait lui donner 15 députés. Il m'a dit que l’essentiel pour Macky Sall c’est 2019 !»
«Donc c’est un plan élaboré, parce que l’on ne peut pas donner un quota de député, ils ont convenu de se partager les postes de direction, les ministères, les places dans les ambassades etc... Et lors de la précampagne ils ont reçu plus de 500 millions pour battre campagne» a-t-il accusé.
Dans l’enregistrement, on entend Pape Samba Mboup citer nommément Aïda Mbodj, Condetto Niang, Farba Senghor, Samuel Sarr, Abdoulaye Faye, Mamadou Lamine Dramé et même Mamadou Lamine Massaly.
«Toutes ces listes-là dépendent du régime», a conclu Clédor Sène, et c’est la preuve que ce régime est en train de «se préparer à confisquer les élections».
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