Au troisième jour de leurs plaidoiries, Les avocats de la défense continuent à étaler ses griefs à l'encontre du magistrat instructeur. Après avoir accusé le juge Samba Sall d'être de mèche avec le parquet hier, la défense est revenue à la charge ce matin, marquant le 19e jour du procès dite de la caisse d'avance de la maire de Dakar.
D’après l’avocat, le juge chargé de l’information judiciaire a prêté à Mbaye Touré des propos qui ne sont pas les siens. En effet, la robe noire réfute la déclaration selon laquelle le Directeur administratif et financier (Daf) de la mairie de Dakar aurait expliqué aux enquêteurs de la police qu’il avait fait un aveu à Khalifa Sall concernant ce mécanisme pour retirer les fonds incriminés.
«Mbaye Toué a été entendu quatre fois. Cette énonciation du juge d’instruction ne figure nulle part. Ce sont de fausses déclarations, pour ne pas dire imaginaires. Le juge d’instruction et le procureur n’ont aucun élément contre Khalifa Sall. Ce qui ne les a pas empêché de faire de fausses énonciations», plaide-t-il.
Appréciant le procès dans sa généralité, Maître Diagne estime qu’ils en sont encore «aux incantations». Il estime que rien n’a encore été prouvé devant le tribunal. Pour le conseil du maire de Dakar, c’est au ministère public de prouver la culpabilité de Khalifa Sall.
D’après l’avocat, le juge chargé de l’information judiciaire a prêté à Mbaye Touré des propos qui ne sont pas les siens. En effet, la robe noire réfute la déclaration selon laquelle le Directeur administratif et financier (Daf) de la mairie de Dakar aurait expliqué aux enquêteurs de la police qu’il avait fait un aveu à Khalifa Sall concernant ce mécanisme pour retirer les fonds incriminés.
«Mbaye Toué a été entendu quatre fois. Cette énonciation du juge d’instruction ne figure nulle part. Ce sont de fausses déclarations, pour ne pas dire imaginaires. Le juge d’instruction et le procureur n’ont aucun élément contre Khalifa Sall. Ce qui ne les a pas empêché de faire de fausses énonciations», plaide-t-il.
Appréciant le procès dans sa généralité, Maître Diagne estime qu’ils en sont encore «aux incantations». Il estime que rien n’a encore été prouvé devant le tribunal. Pour le conseil du maire de Dakar, c’est au ministère public de prouver la culpabilité de Khalifa Sall.