Selon le Cirid, le but de cette initiative est de stimuler la naissance puis la consolidation d’un esprit d’écoute et de tolérance mutuelles favorables à la résolution pacifique des conflits. Ainsi une délégation de ladite structure conduite par son président fondateur, Déo Hakizimana, est à Dakar pour une mission d’information et de présentation du logos du «prix Macky Sall». Le prix est doté d’une enveloppe de 65 millions de francs CFA servant à honorer et à encourager toutes les initiatives de dialogue politique et social en Afrique. Elle est aussi un message significatif destiné à appuyer et accompagner les efforts de l’Union Africaine (UA) et des ensembles régionaux et sous-régionaux qui la composent, y compris la diaspora.
Aujourd’hui beaucoup de Sénégalais soupçonnent la fiabilité d’un tel prix surtout que le fondateur de l’institution a été accusé d’avoir fait le jeu du président Pierre Nkurunziza pour l’acquisition d’un troisième mandat au Burundi. En effet, le site Burundi Information, dans son édition du 23 juin 2015, l’accuse en ces termes : «Déo Hakizimana est entré dans l'histoire sombre du Burundi en signant avec 26 autres individus une lettre adresse au président de la République au lendemain du déclenchement des massacres génocidaires du PALIPEHUTU contre la population tutsi de Ntega et Marangara. Nous rappellerons brièvement que, bien que publiée moins d'une semaine après le déclenchement de ces massacres génocidaires, ladite lettre ne comportait aucune ligne de compassion avec les victimes ni de condamnation des actes génocidaires; au contraire, elle apportait une caution contre les auteurs de ses atrocités.» Et le site burundais de finir par cette interrogation : «…Comment des auteurs d'un tel acte ont fini par s'imposer comme faiseurs de paix et donneurs de leçons de démocratie ?»
Maodo Malick Mbaye, représentant du Cirid en Afrique de l’Ouest et du Centre, qu’on disait s’être beaucoup investi pour l’attribution du Prix «Afrique Développement Durable» le 3 juin 2011, au Palais des Nations-Unies de Genève, à Cheik Amar, a-t-il joué un rôle de premier plan pour l’institution du «Prix Macky Sall pour le Dialogue en Afrique» ? Certains Sénégalais se demandent à combien s’élève le montant que le président de la République, Macky Sall, verse annuellement, en tant que parrain et récipiendaire du prix, au Cirid. Mystère et boule de gomme !
Paradoxalement si les qualités d’homme de dialogue de Macky Sall sont magnifiées au bord du Lac Leman au point de l’immortaliser par un «prix», au Sénégal, on ne pourrait pas dire pareille chose, tant le président peine à dialoguer avec son opposition voire son peuple. Chacune de ses sorties est gâchée par sa martingale communicationnelle : propos railleurs, incendiaires, invectives, anathèmes contre ses opposants qui le critiquent ou ses contempteurs qui ne partagent pas ses schémas de pensée. «Charité bien ordonnée commence par soi-même» dit la maxime. Par conséquent, avant de promouvoir un « Prix Macky Sall pour le Dialogue en Afrique », ses compatriotes aimeraient bien qu’un «Prix Macky Sall pour le Dialogue au Sénégal» soit institué.
Aujourd’hui beaucoup de Sénégalais soupçonnent la fiabilité d’un tel prix surtout que le fondateur de l’institution a été accusé d’avoir fait le jeu du président Pierre Nkurunziza pour l’acquisition d’un troisième mandat au Burundi. En effet, le site Burundi Information, dans son édition du 23 juin 2015, l’accuse en ces termes : «Déo Hakizimana est entré dans l'histoire sombre du Burundi en signant avec 26 autres individus une lettre adresse au président de la République au lendemain du déclenchement des massacres génocidaires du PALIPEHUTU contre la population tutsi de Ntega et Marangara. Nous rappellerons brièvement que, bien que publiée moins d'une semaine après le déclenchement de ces massacres génocidaires, ladite lettre ne comportait aucune ligne de compassion avec les victimes ni de condamnation des actes génocidaires; au contraire, elle apportait une caution contre les auteurs de ses atrocités.» Et le site burundais de finir par cette interrogation : «…Comment des auteurs d'un tel acte ont fini par s'imposer comme faiseurs de paix et donneurs de leçons de démocratie ?»
Maodo Malick Mbaye, représentant du Cirid en Afrique de l’Ouest et du Centre, qu’on disait s’être beaucoup investi pour l’attribution du Prix «Afrique Développement Durable» le 3 juin 2011, au Palais des Nations-Unies de Genève, à Cheik Amar, a-t-il joué un rôle de premier plan pour l’institution du «Prix Macky Sall pour le Dialogue en Afrique» ? Certains Sénégalais se demandent à combien s’élève le montant que le président de la République, Macky Sall, verse annuellement, en tant que parrain et récipiendaire du prix, au Cirid. Mystère et boule de gomme !
Paradoxalement si les qualités d’homme de dialogue de Macky Sall sont magnifiées au bord du Lac Leman au point de l’immortaliser par un «prix», au Sénégal, on ne pourrait pas dire pareille chose, tant le président peine à dialoguer avec son opposition voire son peuple. Chacune de ses sorties est gâchée par sa martingale communicationnelle : propos railleurs, incendiaires, invectives, anathèmes contre ses opposants qui le critiquent ou ses contempteurs qui ne partagent pas ses schémas de pensée. «Charité bien ordonnée commence par soi-même» dit la maxime. Par conséquent, avant de promouvoir un « Prix Macky Sall pour le Dialogue en Afrique », ses compatriotes aimeraient bien qu’un «Prix Macky Sall pour le Dialogue au Sénégal» soit institué.