Le représentant de l’opposant sénégalais emprisonné Ousmane Sonko a de nouveau été empêché de récupérer les documents nécessaires à sa candidature à la présidentielle de 2024, et ce malgré le fait que la justice a ordonné sa réintégration sur les listes électorales.
Le temps est compté pour l’opposant, qui doit recueillir ses parrainages et déposer sa candidature à la présidentielle du 25 février, dont il serait l’un des favoris, d’ici le 26 décembre.
Son mandataire, Ayib Daffé, accompagné de son avocat Me Clédor Ly, s’est présenté le 19 décembre à la Direction générale des élections (DGE) et à la Direction de l’automatisation du fichier, deux organismes placés sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, pour obtenir notamment les formulaires de recueil de parrainages. Mais ils ont été empêchés de voir les responsables de ces services et donc de recevoir les documents, ont-ils raconté à la presse.
« Nous avons vu un exercice de cache-cache de hauts fonctionnaires qui ne veulent pas avoir en face d’eux le mandataire et les avocats d’Ousmane Sonko. Ils se sont cachés derrière leur bureau pour refuser de nous recevoir et le ministre de l’Intérieur a déployé un impressionnant dispositif de sécurité […] pour nous bloquer l’entrée », a déclaré Ayib Daffé après plusieurs heures d’attente. « On va revenir autant de fois qu’il le faudra parce que nous avons le droit avec nous. Nous avons la justice avec nous. Nous avons le peuple avec nous », a-t-il martelé.
« Le peuple ne peut pas être pris en otage, s’est indigné l’avocat Me Clédor Ly lors d’une déclaration à la presse quelques minutes plus tard. Ça ne peut être une élection qui reflète la volonté populaire si Ousmane Sonko n’en fait pas partie. » « Il faut que la communauté internationale sache que [le peuple sénégalais] n’est pas un peuple violent, c’est un peuple qui est debout, qui demande simplement que ce pays respecte la loi, l’État de droit, la démocratie, pour que nous puissions vivre en paix », a-t-il ajouté.
Le temps est compté pour l’opposant, qui doit recueillir ses parrainages et déposer sa candidature à la présidentielle du 25 février, dont il serait l’un des favoris, d’ici le 26 décembre.
Son mandataire, Ayib Daffé, accompagné de son avocat Me Clédor Ly, s’est présenté le 19 décembre à la Direction générale des élections (DGE) et à la Direction de l’automatisation du fichier, deux organismes placés sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, pour obtenir notamment les formulaires de recueil de parrainages. Mais ils ont été empêchés de voir les responsables de ces services et donc de recevoir les documents, ont-ils raconté à la presse.
« Nous avons vu un exercice de cache-cache de hauts fonctionnaires qui ne veulent pas avoir en face d’eux le mandataire et les avocats d’Ousmane Sonko. Ils se sont cachés derrière leur bureau pour refuser de nous recevoir et le ministre de l’Intérieur a déployé un impressionnant dispositif de sécurité […] pour nous bloquer l’entrée », a déclaré Ayib Daffé après plusieurs heures d’attente. « On va revenir autant de fois qu’il le faudra parce que nous avons le droit avec nous. Nous avons la justice avec nous. Nous avons le peuple avec nous », a-t-il martelé.
« Le peuple ne peut pas être pris en otage, s’est indigné l’avocat Me Clédor Ly lors d’une déclaration à la presse quelques minutes plus tard. Ça ne peut être une élection qui reflète la volonté populaire si Ousmane Sonko n’en fait pas partie. » « Il faut que la communauté internationale sache que [le peuple sénégalais] n’est pas un peuple violent, c’est un peuple qui est debout, qui demande simplement que ce pays respecte la loi, l’État de droit, la démocratie, pour que nous puissions vivre en paix », a-t-il ajouté.