Au micro de Sud FM, il regrette le dialogue avec des acteurs aux positions antagonistes qui vise à remettre en cause les décisions du Conseil constitutionnel. « Je crois qu'il n'a pas réglé le problème. La question qui lui était posée, c'est de nous fixer une date pour l'élection présidentielle. Et à cette question essentielle, il n'a pas apporté de réponse. Il a refilé le bébé au Conseil constitutionnel et aux forces vives. Ce qu'il appelle les forces vives de la nation qui doivent chercher et essayer de trouver un consensus. Et s'il ne trouve pas de consensus, lui va saisir le Conseil constitutionnel pour lui demander de fixer une date », dit-il.
En réalité, « il dégage toute responsabilité en ce qui concerne la fixation de la date, ce qui fait qu'on reste dans le flou. On reste dans une grande incertitude. L'entrevue qu'il a accordée hier aux journalistes n'apporte aucune clarification, ne règle surtout pas les problèmes auxquels nous sommes confrontés, ne permet pas de lever l'inquiétude des Sénégalais, malheureusement ».
Une mauvaise démarche
"Je ne crois que ce dialogue, qu'il prévoit d'entamer lundi avec les forces vives, les candidats validés, les candidats spoliés soit le bon format. Je crois, explique le président du collectif Aar Sunu Élection, qu'on va se retrouver dans la même situation que les dialogues précédents et qu'il va y avoir des positions antagonistes et des positions irréconciliables. Comment pouvez-vous appeler à un dialogue les spoliés et ceux dont la candidature a été validée par le Conseil constitutionnel ?", se demande-t-il.
Pour lui, « le dialogue vise à remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel qui pourtant s'impose à tous, en vertu de l'article 92 de la Constitution. Je trouve dommage d'organiser un dialogue pareil avec tout ce monde. Et je ne pense pas qu'on puisse parvenir à un consensus et il risque de renvoyer la balle au Conseil constitutionnel », craint le Pr. Babacar Gaye qui annonce à cet effet qu'Aar Sunu Élection prendra part, cet après-midi, à l'appel du Front pour la défense de la démocratie pour exiger la tenue de la Présidentielle dans les délais requis.
En réalité, « il dégage toute responsabilité en ce qui concerne la fixation de la date, ce qui fait qu'on reste dans le flou. On reste dans une grande incertitude. L'entrevue qu'il a accordée hier aux journalistes n'apporte aucune clarification, ne règle surtout pas les problèmes auxquels nous sommes confrontés, ne permet pas de lever l'inquiétude des Sénégalais, malheureusement ».
Une mauvaise démarche
"Je ne crois que ce dialogue, qu'il prévoit d'entamer lundi avec les forces vives, les candidats validés, les candidats spoliés soit le bon format. Je crois, explique le président du collectif Aar Sunu Élection, qu'on va se retrouver dans la même situation que les dialogues précédents et qu'il va y avoir des positions antagonistes et des positions irréconciliables. Comment pouvez-vous appeler à un dialogue les spoliés et ceux dont la candidature a été validée par le Conseil constitutionnel ?", se demande-t-il.
Pour lui, « le dialogue vise à remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel qui pourtant s'impose à tous, en vertu de l'article 92 de la Constitution. Je trouve dommage d'organiser un dialogue pareil avec tout ce monde. Et je ne pense pas qu'on puisse parvenir à un consensus et il risque de renvoyer la balle au Conseil constitutionnel », craint le Pr. Babacar Gaye qui annonce à cet effet qu'Aar Sunu Élection prendra part, cet après-midi, à l'appel du Front pour la défense de la démocratie pour exiger la tenue de la Présidentielle dans les délais requis.