«N’ayez pas peur !» Pape Jean Paul II à ses compatriotes Polonais en 1981.
«Sénégalais, refusez de rester prostrés, de mourir à petit feu, face à des politiciens qui hypothèquent vos vies, celles de vos enfants et l’avenir, l’identité de notre nation, osons, nous pouvons !» Adama Gaye
Chers compatriotes,
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Je commence par m’excuser de toute grandiloquence encore moins prétention, perçue ou réelle, dans cette lettre que je prends la liberté, le risque, de faire alors qu’une année se ferme en annonçant une nouvelle. 2017 est ce qu’on appelle en anglais “a landmark year”, une année charnière, à marquer d‘une pierre blanche. C’est un moment ou une prise de parole politique, publique, sociétale est indiquée, surtout en Afrique, et, particulièrement, chez nous, ici, au Sénégal.
Eviction de Mugabé, annonciatrice d‘un rejet des présidences à vie; destitution plausible de Jacob Zuma, en réponse à ses micmacs financiers, de quoi secouer d’autres de ses pairs africains ; rébellion légitime et salutaire du Président Ghanéen face au prétentieux Macron; et irruption au devant de la scène politique africaine d’un footballeur aux pieds-nus, Georges Weah, qui ouvre le champ de tous les possibles. Même le phénomène Macron en France, ayant frappé d’obsolescence une classe politique engluée dans ses archaïsmes, souligne la puissance de la cuvée politique 2017.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Sans oublier, bien sûr, en plus des nouveaux médias structurants, qu’il y a surtout cette révolte des magistrats, du Kenya au Sénégal, longtemps rêvée, enfin en...émergence. Si je fais cette lettre à mes compatriotes, et par-delà eux, à ceux du reste du continent, c’est pour remplir un devoir, assumer une posture.
Je ne peux plus me taire ni me contenter de parler ou d’écrire. Le temps de l’action a sonné. Contre les forces du mal, coalisées, que j’ai vues à l’œuvre d’abord pour empêcher le surgissement d’un leadership politique éthique, compétent, patriotique; ensuite pour capter les businesses en éliminant les authentiques acteurs, comme moi dans le lien Sones-Acciona avec l’aide de ripoux dans nos sociétés; enfin, pour nous replacer sur les sentiers de la servitude, à travers la dilapidation de nos ressources naturelles, illustrée par Pétrotim, Aliou Sall, Sar-Sahara-Locafrique, pour ne citer que ces cas entre des centaines.
Certaines voix ont déjà dit leur volonté d’être dans le champ de bataille pour conquérir les suffrages de nos citoyens. Elles en ont le droit. La démocratie stipule en effet la pluralité, non l’univocité, que d’aucuns rêvent de voir s’instaurer sur nos terres. On peut voir dans l‘acte des prétendants au pouvoir un grain de folie, un doux rêve, une illusion. C’est pourtant de leur bord que je me situe. Sauf si Dieu m’en empêche, il faudra, en effet, me compter au nombre de celles et ceux ayant pour ambition de jouer un rôle dans la lutte électorale de 2019. Au premier plan !
C’est qu’il s’agit d’un devoir. Ne pas se jeter dans la compétition, c’est laisser s’enraciner cette méprisable, médiocre, corrompue, pour ne pas dire maudite descente aux enfers qui grippe notre pays, le criminalise, le jette en pâture a des charognards, au détriment d’un peuple tourmenté, sans espoir, désargenté, alors que, menaces au vent, des flibustiers soutenus par des relais compradores, et se servant d’une justice étrangère onéreuse, en plus de celle, interne, qu’ils rêvent de subjuguer, tentent de transformer l’espace politique local en un réduit ou ne sont confinés que quelques pitoyables politiciens ou des charlatans en quête de pitance, retombées des contrats onéreux et corruptogènes imposés à des gouvernants sans personnalité ni dignité, sous l’emprise de la culture du gain volé...
En se servant du levier financier ainsi acquis, par la malhonnêteté et le viol de nos deniers, ils rêvent de nous forcer à les laisser faire, à abdiquer nos droits démocratiques et citoyens.
Je suis bien conscient de l’ampleur, de la gravité même du combat politique à mener pour inverser le cours des choses, soustraire notre pays et société des forces interlopes et criminelles, afin de le remettre à l’endroit.
Tâche herculéenne, s’il en est. Car, le premier, je suis conscient de l’apathie de notre peuple. De l’ingratitude qui le traverse en ces moments de pauvreté: je reviens moi-même de loin pour avoir accompagné, au prix d’énormes sacrifices, sans merci, une épouse rappelée par Dieu. Je sais surtout le cynisme et le goût du gain voire la dérision qui rendent tout projet politique ou sociétal suspect. Seulement, en écoutant le pouls de ce pays, son besoin d’un débat véridique, à ciel ouvert, pour ne pas dire cœur et secrets ouverts, on peut aisément deviner que l’heure d’une profonde révolution, seule à même de le sauver de sa dérive perceptible, n’est plus une option mais un impératif.
De toute évidence, l’échec des politiciens est si patent, leur égoïsme si criard, leur boulimie si inhumaine, qu’une offre alternative en est devenue une injonction divine. Faratala !
Il ne reste que moins de 15 mois pour changer le cours du destin de ce pays.
Je suis prêt.
Sans être ni ange ni sauveteur
Je ne suis pas non plus une machine pour distribuer des sous, que je n’ai pas: je veux être encore plus clair, je refuse de me définir par ce que j’ai mais par ce que je suis, ce que je crois.
Nos forces, énergies, avoirs et savoirs mutualises autour d’un projet que nous bâtirons et appliquerons ensemble: voilà le chemin.
Qu’on ne me dise pas que par le passé il y a eu des individuels qui ont fait illusion pour se fracasser au contact du réel électoral. Cela ne m’a pas surpris de ces échappées solitaires plus individualistes, étriquées et égoïstes, que représentatives d’un projet au service de tous.
Le désespoir, la pauvreté et la soumission à des intérêts privés locaux ou étrangers ne doivent plus être notre horizon.
L’échec de Macky Sall, les crimes financiers des régimes précédents, les ambitions et patrimoines dévoyés, les limites des acteurs de l’opposition dite républicaine, hélas surchargée par ses propres crimes financiers ou sa collusion avec les pouvoirs politiques de ces 60 dernières années, ou encore l’incompétence notée auprès de celles et ceux qui nous gouvernent ou prétendent nous gouverner, dans un monde devenu exigeant et complexe, finissent par constituer un faisceau de facteurs qui appellent à l’action.
Ce n’est plus possible de nier que ces facteurs et acteurs ankylosants, dans un contexte où notre pays dispose des ressources naturelles et humaines justiciables de son ambition à viser le sommet qualitatif, sont donc des raisons qui dictent que les Sénégalais, hommes et femmes, capables, conscients de ce mal-être généralisé, sortent de leur attentisme et torpeur pour offrir une aube nouvelle, tonique et tonifiante à notre cher Sénégal et à son peuple, stoïque et résilient, qui mérite une vie à la hauteur des mannes placées par le ciel sous ses pieds et dans sa tête.
Je serai de la course pour en finir avec la médiocrité et la misère !
Rien que de pouvoir aller à l’assaut de cette peur qui retient les gens dans ce pays à assumer leurs vrais sentiments, à faire face, debout, est une raison de défier les oracles les plus pessimistes...
Il nous faut un nouveau départ.
Bonnes fêtes à toutes et à tous.
Adama Gaye
«Sénégalais, refusez de rester prostrés, de mourir à petit feu, face à des politiciens qui hypothèquent vos vies, celles de vos enfants et l’avenir, l’identité de notre nation, osons, nous pouvons !» Adama Gaye
Chers compatriotes,
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Je commence par m’excuser de toute grandiloquence encore moins prétention, perçue ou réelle, dans cette lettre que je prends la liberté, le risque, de faire alors qu’une année se ferme en annonçant une nouvelle. 2017 est ce qu’on appelle en anglais “a landmark year”, une année charnière, à marquer d‘une pierre blanche. C’est un moment ou une prise de parole politique, publique, sociétale est indiquée, surtout en Afrique, et, particulièrement, chez nous, ici, au Sénégal.
Eviction de Mugabé, annonciatrice d‘un rejet des présidences à vie; destitution plausible de Jacob Zuma, en réponse à ses micmacs financiers, de quoi secouer d’autres de ses pairs africains ; rébellion légitime et salutaire du Président Ghanéen face au prétentieux Macron; et irruption au devant de la scène politique africaine d’un footballeur aux pieds-nus, Georges Weah, qui ouvre le champ de tous les possibles. Même le phénomène Macron en France, ayant frappé d’obsolescence une classe politique engluée dans ses archaïsmes, souligne la puissance de la cuvée politique 2017.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Sans oublier, bien sûr, en plus des nouveaux médias structurants, qu’il y a surtout cette révolte des magistrats, du Kenya au Sénégal, longtemps rêvée, enfin en...émergence. Si je fais cette lettre à mes compatriotes, et par-delà eux, à ceux du reste du continent, c’est pour remplir un devoir, assumer une posture.
Je ne peux plus me taire ni me contenter de parler ou d’écrire. Le temps de l’action a sonné. Contre les forces du mal, coalisées, que j’ai vues à l’œuvre d’abord pour empêcher le surgissement d’un leadership politique éthique, compétent, patriotique; ensuite pour capter les businesses en éliminant les authentiques acteurs, comme moi dans le lien Sones-Acciona avec l’aide de ripoux dans nos sociétés; enfin, pour nous replacer sur les sentiers de la servitude, à travers la dilapidation de nos ressources naturelles, illustrée par Pétrotim, Aliou Sall, Sar-Sahara-Locafrique, pour ne citer que ces cas entre des centaines.
Certaines voix ont déjà dit leur volonté d’être dans le champ de bataille pour conquérir les suffrages de nos citoyens. Elles en ont le droit. La démocratie stipule en effet la pluralité, non l’univocité, que d’aucuns rêvent de voir s’instaurer sur nos terres. On peut voir dans l‘acte des prétendants au pouvoir un grain de folie, un doux rêve, une illusion. C’est pourtant de leur bord que je me situe. Sauf si Dieu m’en empêche, il faudra, en effet, me compter au nombre de celles et ceux ayant pour ambition de jouer un rôle dans la lutte électorale de 2019. Au premier plan !
C’est qu’il s’agit d’un devoir. Ne pas se jeter dans la compétition, c’est laisser s’enraciner cette méprisable, médiocre, corrompue, pour ne pas dire maudite descente aux enfers qui grippe notre pays, le criminalise, le jette en pâture a des charognards, au détriment d’un peuple tourmenté, sans espoir, désargenté, alors que, menaces au vent, des flibustiers soutenus par des relais compradores, et se servant d’une justice étrangère onéreuse, en plus de celle, interne, qu’ils rêvent de subjuguer, tentent de transformer l’espace politique local en un réduit ou ne sont confinés que quelques pitoyables politiciens ou des charlatans en quête de pitance, retombées des contrats onéreux et corruptogènes imposés à des gouvernants sans personnalité ni dignité, sous l’emprise de la culture du gain volé...
En se servant du levier financier ainsi acquis, par la malhonnêteté et le viol de nos deniers, ils rêvent de nous forcer à les laisser faire, à abdiquer nos droits démocratiques et citoyens.
Je suis bien conscient de l’ampleur, de la gravité même du combat politique à mener pour inverser le cours des choses, soustraire notre pays et société des forces interlopes et criminelles, afin de le remettre à l’endroit.
Tâche herculéenne, s’il en est. Car, le premier, je suis conscient de l’apathie de notre peuple. De l’ingratitude qui le traverse en ces moments de pauvreté: je reviens moi-même de loin pour avoir accompagné, au prix d’énormes sacrifices, sans merci, une épouse rappelée par Dieu. Je sais surtout le cynisme et le goût du gain voire la dérision qui rendent tout projet politique ou sociétal suspect. Seulement, en écoutant le pouls de ce pays, son besoin d’un débat véridique, à ciel ouvert, pour ne pas dire cœur et secrets ouverts, on peut aisément deviner que l’heure d’une profonde révolution, seule à même de le sauver de sa dérive perceptible, n’est plus une option mais un impératif.
De toute évidence, l’échec des politiciens est si patent, leur égoïsme si criard, leur boulimie si inhumaine, qu’une offre alternative en est devenue une injonction divine. Faratala !
Il ne reste que moins de 15 mois pour changer le cours du destin de ce pays.
Je suis prêt.
Sans être ni ange ni sauveteur
Je ne suis pas non plus une machine pour distribuer des sous, que je n’ai pas: je veux être encore plus clair, je refuse de me définir par ce que j’ai mais par ce que je suis, ce que je crois.
Nos forces, énergies, avoirs et savoirs mutualises autour d’un projet que nous bâtirons et appliquerons ensemble: voilà le chemin.
Qu’on ne me dise pas que par le passé il y a eu des individuels qui ont fait illusion pour se fracasser au contact du réel électoral. Cela ne m’a pas surpris de ces échappées solitaires plus individualistes, étriquées et égoïstes, que représentatives d’un projet au service de tous.
Le désespoir, la pauvreté et la soumission à des intérêts privés locaux ou étrangers ne doivent plus être notre horizon.
L’échec de Macky Sall, les crimes financiers des régimes précédents, les ambitions et patrimoines dévoyés, les limites des acteurs de l’opposition dite républicaine, hélas surchargée par ses propres crimes financiers ou sa collusion avec les pouvoirs politiques de ces 60 dernières années, ou encore l’incompétence notée auprès de celles et ceux qui nous gouvernent ou prétendent nous gouverner, dans un monde devenu exigeant et complexe, finissent par constituer un faisceau de facteurs qui appellent à l’action.
Ce n’est plus possible de nier que ces facteurs et acteurs ankylosants, dans un contexte où notre pays dispose des ressources naturelles et humaines justiciables de son ambition à viser le sommet qualitatif, sont donc des raisons qui dictent que les Sénégalais, hommes et femmes, capables, conscients de ce mal-être généralisé, sortent de leur attentisme et torpeur pour offrir une aube nouvelle, tonique et tonifiante à notre cher Sénégal et à son peuple, stoïque et résilient, qui mérite une vie à la hauteur des mannes placées par le ciel sous ses pieds et dans sa tête.
Je serai de la course pour en finir avec la médiocrité et la misère !
Rien que de pouvoir aller à l’assaut de cette peur qui retient les gens dans ce pays à assumer leurs vrais sentiments, à faire face, debout, est une raison de défier les oracles les plus pessimistes...
Il nous faut un nouveau départ.
Bonnes fêtes à toutes et à tous.
Adama Gaye