La nouvelle configuration de l’Assemblée nationale au vue des résultats des dernières législatives du dimanche 31 juillet, appelle pouvoir et opposition à dialoguer pour ne pas plonger le pays dans un blocage institutionnel. C’est l’avis du Pr Ngouda Mboup, qui était l’invité de l’émission Jury Du Dimanche sur iRadio.
Par exemple pour le vote du budget, le régime n’a plus toutes les cartes en main pour faire passer ses projets. L’opposition réunie totalise 83 députés, soit la majorité absolue de l’Hémicycle. Ainsi selon le Constitutionnaliste, le Président Macky Sall doit appeler Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko pour dialoguer avec eux.
« Pour ce qui est du vote (du Budget), ce sera très serré. Quand le président de la République dispose de 82 députés, il suffit de trois voix près pour que ça puisse basculer de l’autre côté et qu’il n’y ait pas la possibilité pour lui de pouvoir gouverner. Maintenant, le président de la République détient les cartes en main parce que la Constitution lui donne les pouvoirs. À ce niveau, ce sera très difficile pour l’opposition de pouvoir contre-carrer la volonté du président de la République. Parce que là, l’opposition doit adopter la loi avec une majorité renforcée. La Constitution donne une autre prérogative, c’est que le président de la République pourrait faire fonctionner le budget par décret », affirme Ngouda Fall.
Selon qui, « il faudrait que les acteurs politiques soient au-dessus de la mêlée et être à un niveau surtout pour que l’intérêt supérieur de la nation l’emporte » parce que « s’ils ne le font pas, ils risquent de se regarder en chiens de faïence ». Il estime, dès lors, que le président Macky Sall pourrait en prendre l’initiative, « en appelant Khalifa Sall, Abdoulaye Wade, Ousmane Sonko…, ne serait-ce que pour consultation ».
PressAfrik
Par exemple pour le vote du budget, le régime n’a plus toutes les cartes en main pour faire passer ses projets. L’opposition réunie totalise 83 députés, soit la majorité absolue de l’Hémicycle. Ainsi selon le Constitutionnaliste, le Président Macky Sall doit appeler Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko pour dialoguer avec eux.
« Pour ce qui est du vote (du Budget), ce sera très serré. Quand le président de la République dispose de 82 députés, il suffit de trois voix près pour que ça puisse basculer de l’autre côté et qu’il n’y ait pas la possibilité pour lui de pouvoir gouverner. Maintenant, le président de la République détient les cartes en main parce que la Constitution lui donne les pouvoirs. À ce niveau, ce sera très difficile pour l’opposition de pouvoir contre-carrer la volonté du président de la République. Parce que là, l’opposition doit adopter la loi avec une majorité renforcée. La Constitution donne une autre prérogative, c’est que le président de la République pourrait faire fonctionner le budget par décret », affirme Ngouda Fall.
Selon qui, « il faudrait que les acteurs politiques soient au-dessus de la mêlée et être à un niveau surtout pour que l’intérêt supérieur de la nation l’emporte » parce que « s’ils ne le font pas, ils risquent de se regarder en chiens de faïence ». Il estime, dès lors, que le président Macky Sall pourrait en prendre l’initiative, « en appelant Khalifa Sall, Abdoulaye Wade, Ousmane Sonko…, ne serait-ce que pour consultation ».
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