D’après Mouhamadou Ngouda Mboup, les réformes pour l’indépendance de la justice doivent être un processus de tous les jours.
« L’Union des magistrats sénégalais a déjà proposé des réformes consolidées depuis 2018, mais complètement ignorées par le pouvoir exécutif par manque de volonté politique », déclare-t-il. Pour M. Mboup, le problème de l’indépendance de la justice, c’est le ministère de la justice.
« Le statut constitutionnel du parquet doit être posé et ses réformes engagées. Les relations entre le parquet et le ministère de la justice doivent être repensées. Le maintien, la suppression ou la transformation du ministère de la Justice doit être débattu », suggère-t-il.
« Le Code pénal et le Code de procédure pénale contiennent de nombreuses dispositions qui ont une constitutionnalité douteuse. Il nous faut un juge de la détention et des libertés », ajoute M. Mboup. Pour lui, le débat sur l’amélioration du fonctionnement de la justice fait partie du débat d’intérêt général.
« L’Union des magistrats sénégalais a déjà proposé des réformes consolidées depuis 2018, mais complètement ignorées par le pouvoir exécutif par manque de volonté politique », déclare-t-il. Pour M. Mboup, le problème de l’indépendance de la justice, c’est le ministère de la justice.
« Le statut constitutionnel du parquet doit être posé et ses réformes engagées. Les relations entre le parquet et le ministère de la justice doivent être repensées. Le maintien, la suppression ou la transformation du ministère de la Justice doit être débattu », suggère-t-il.
« Le Code pénal et le Code de procédure pénale contiennent de nombreuses dispositions qui ont une constitutionnalité douteuse. Il nous faut un juge de la détention et des libertés », ajoute M. Mboup. Pour lui, le débat sur l’amélioration du fonctionnement de la justice fait partie du débat d’intérêt général.