Le Témoin : Votre parti, dites vous, a déjà obtenu le nombre de parrainages requis pour, entre autres conditions, valider la candidature de son candidat à la prochaine élection présidentielle. Confirmez-vous cela et, si oui, pouvez-vous nous dire dans quelles conditions le PUR prépare-t-il cette échéance ?
Issa Sall : Nous confirmons que le parti a obtenu le nombre de parrains demandés par la loi et que nous avons même un stock de réserve en cas d’invalidation des doubles parrainages. Nous préparons les élections comme d’habitude. Nous avons été aux élections de 2017 et cela va nous servir d’exemple pour les échéances de 2019.
D’autre part, pouvez-vous nous dire qui sera le candidat de votre parti à l’élection présidentielle à venir étant donné que nombreux sont les militants, et même des Sénégalais lambda, qui se demandent qui va porter vos couleurs le 24 février 2019 ?
Ecoutez ! Le candidat du parti pour l’élection présidentielle est El Hadji Issa Sall. Et ce même El Hadji Issa Sall sera investi demain, samedi 1er décembre 2019, Inchallah !
Que diriez-vous à ceux qui ont du mal à distinguer le mouvement islamique Moustarchidines Wal Moustarchidates du parti politique Pur ? Quelle est la différence entre les deux ?
Je leur répondrai ceci pour qu’ils puissent faire la différence : Le mouvement Moustarchidine est un mouvement religieux tandis que le Pur est un parti politique et donc ne peut être d’aucune obédience qu’elle soit éthique, religieuse ou régionale. Ceux qui entretiennent la confusion le font soit sciemment ou des fois par ignorance de notre loi fondamentale.
Les Moustarchidines, on le sait, font partie de la confrérie Tidjanya dont la capitale spirituelle au Sénégal se trouve à Tivaouane. Or, le khalife général de cette confrérie ne fait pas mystère de son soutien au candidat Macky Sall. Pensez-vous, malgré ce soutien, pouvoir remporter le vote à Tivaouane ou en tout cas convaincre les Tidianes de voter pour votre candidat ?
Le Pur ne cherche pas à convaincre les Tidianes, mais les citoyens sénégalais de tout bord et de toute obédience. Il ne cherche pas aussi à se positionner dans une ville déterminée qu’elle soit Tivaouane ou une autre. Nous allons battre campagne dans tout le pays et essayer d’engranger le maximum de voix.
Certains membres du Pur France demandent qu’un congrès investisse le candidat de votre parti. Pensez-vous que le congrès de samedi prochain répondra à cette question bien que certains responsables contestent votre candidature que l’ont présente comme autoproclamée ?
Vous savez, nous n’avons pas attendu la réaction des militants de France pour faire un congrès. Cela procède de l’ordre normal des choses. Mais ce qu’il faut retenir c’est qu’un congrès d’investiture ne peut se faire que si le candidat est connu d’avance et le congrès ne se tient que pour la formalisation. Et je le répète, le candidat du parti pour la présidentielle de 2019, c’est El Hadji Issa Sall !
Et si toutefois le Pr Issa Sall est officiellement investi candidat du PUR, Serigne Moustapha Sy ne va-t-il pas incarner le rôle de directeur de campagne ?
Si le professeur El Hadji Sall est investi et que sa candidature est validée, nous allons mettre comme pour les législatives un directoire de campagne qui va être une équipe collégiale. Naturellement, le directeur de campagne, hiérarchiquement, est souvent le second du candidat. Il ne pourrait donc pas être Serigne Moustapha qui est le président du Parti
Jusque-là, les Sénégalais n’ont pas une idée précise sur votre offre programmatique. Est-ce qu’il n’est pas temps de dévoiler ce que vous réservez à nos compatriotes si vous étiez élu à la magistrature suprême ?
À chaque fois que l’occasion nous est donnée, nous avons dévoilé une partie de notre programme. Le congrès qui se tiendra, demain, sera une bonne occasion d’en parler largement
Actuellement pensez-vous, avec les histoires de fichiers, de parrainages, de couacs dans la distribution de cartes d’électeurs, que les conditions sont réunies pour une bonne organisation de l’élection présidentielle ?
Pour le moment, il n’y a pas de fichier, car sans carte électorale, on ne peut pas parler de fichier. Et pas plus tard que ce matin (Ndrl : avant-hier), le sous-préfet de Ndame est en train de créer de nouveaux bureaux de vote à Touba et c’est pareil dans tout le pays. Il faut que cette opération finisse pour alimenter le pseudo fichier qui va être un véritable fichier qui ne devra plus être retouché. Le nombre d’inscrits, les lieux de vote et les bureaux de vote devront être définitivement connus de tous et arrêtés. Tout le monde est d’accord que le parrainage est inutile, mais le pouvoir l’a imposé aux partis politiques. Quel est maintenant le rôle des partis avec ce parrainage ?
La situation économique de notre pays préoccupe au plus haut point beaucoup de nos compatriotes. Le ministre de l’Economie et des Finances lui-même a reconnu une « tension de trésorerie » avant de se rectifier pour parler de « tension budgétaire ». Bref, pensez-vous que les clignotants de notre économie soient au vert comme le soutiennent nos autorités ?
Les clignotants sont-ils au vert ou pas ? Mais, tout le monde est d’accord qu’il y a une tension de trésorerie, car même s’il annonce des liquidités dans ses comptes de la Bceao, l’Etat reste redevable à beaucoup de sociétés et ne parvient pas à les payer. Cela va de soi…
Pr Issa Sall, que répondez-vous à ceux qui déplorent le fait que Serigne Moustapha Sy aurait lâché son « talibé » Khalifa Sall qu’il se promettait de rejoindre en prison s’il était arrêté ?
Ah bon ! Je ne pense pas que les Sénégalais soient de cet avis !
Issa Sall : Nous confirmons que le parti a obtenu le nombre de parrains demandés par la loi et que nous avons même un stock de réserve en cas d’invalidation des doubles parrainages. Nous préparons les élections comme d’habitude. Nous avons été aux élections de 2017 et cela va nous servir d’exemple pour les échéances de 2019.
D’autre part, pouvez-vous nous dire qui sera le candidat de votre parti à l’élection présidentielle à venir étant donné que nombreux sont les militants, et même des Sénégalais lambda, qui se demandent qui va porter vos couleurs le 24 février 2019 ?
Ecoutez ! Le candidat du parti pour l’élection présidentielle est El Hadji Issa Sall. Et ce même El Hadji Issa Sall sera investi demain, samedi 1er décembre 2019, Inchallah !
Que diriez-vous à ceux qui ont du mal à distinguer le mouvement islamique Moustarchidines Wal Moustarchidates du parti politique Pur ? Quelle est la différence entre les deux ?
Je leur répondrai ceci pour qu’ils puissent faire la différence : Le mouvement Moustarchidine est un mouvement religieux tandis que le Pur est un parti politique et donc ne peut être d’aucune obédience qu’elle soit éthique, religieuse ou régionale. Ceux qui entretiennent la confusion le font soit sciemment ou des fois par ignorance de notre loi fondamentale.
Les Moustarchidines, on le sait, font partie de la confrérie Tidjanya dont la capitale spirituelle au Sénégal se trouve à Tivaouane. Or, le khalife général de cette confrérie ne fait pas mystère de son soutien au candidat Macky Sall. Pensez-vous, malgré ce soutien, pouvoir remporter le vote à Tivaouane ou en tout cas convaincre les Tidianes de voter pour votre candidat ?
Le Pur ne cherche pas à convaincre les Tidianes, mais les citoyens sénégalais de tout bord et de toute obédience. Il ne cherche pas aussi à se positionner dans une ville déterminée qu’elle soit Tivaouane ou une autre. Nous allons battre campagne dans tout le pays et essayer d’engranger le maximum de voix.
Certains membres du Pur France demandent qu’un congrès investisse le candidat de votre parti. Pensez-vous que le congrès de samedi prochain répondra à cette question bien que certains responsables contestent votre candidature que l’ont présente comme autoproclamée ?
Vous savez, nous n’avons pas attendu la réaction des militants de France pour faire un congrès. Cela procède de l’ordre normal des choses. Mais ce qu’il faut retenir c’est qu’un congrès d’investiture ne peut se faire que si le candidat est connu d’avance et le congrès ne se tient que pour la formalisation. Et je le répète, le candidat du parti pour la présidentielle de 2019, c’est El Hadji Issa Sall !
Et si toutefois le Pr Issa Sall est officiellement investi candidat du PUR, Serigne Moustapha Sy ne va-t-il pas incarner le rôle de directeur de campagne ?
Si le professeur El Hadji Sall est investi et que sa candidature est validée, nous allons mettre comme pour les législatives un directoire de campagne qui va être une équipe collégiale. Naturellement, le directeur de campagne, hiérarchiquement, est souvent le second du candidat. Il ne pourrait donc pas être Serigne Moustapha qui est le président du Parti
Jusque-là, les Sénégalais n’ont pas une idée précise sur votre offre programmatique. Est-ce qu’il n’est pas temps de dévoiler ce que vous réservez à nos compatriotes si vous étiez élu à la magistrature suprême ?
À chaque fois que l’occasion nous est donnée, nous avons dévoilé une partie de notre programme. Le congrès qui se tiendra, demain, sera une bonne occasion d’en parler largement
Actuellement pensez-vous, avec les histoires de fichiers, de parrainages, de couacs dans la distribution de cartes d’électeurs, que les conditions sont réunies pour une bonne organisation de l’élection présidentielle ?
Pour le moment, il n’y a pas de fichier, car sans carte électorale, on ne peut pas parler de fichier. Et pas plus tard que ce matin (Ndrl : avant-hier), le sous-préfet de Ndame est en train de créer de nouveaux bureaux de vote à Touba et c’est pareil dans tout le pays. Il faut que cette opération finisse pour alimenter le pseudo fichier qui va être un véritable fichier qui ne devra plus être retouché. Le nombre d’inscrits, les lieux de vote et les bureaux de vote devront être définitivement connus de tous et arrêtés. Tout le monde est d’accord que le parrainage est inutile, mais le pouvoir l’a imposé aux partis politiques. Quel est maintenant le rôle des partis avec ce parrainage ?
La situation économique de notre pays préoccupe au plus haut point beaucoup de nos compatriotes. Le ministre de l’Economie et des Finances lui-même a reconnu une « tension de trésorerie » avant de se rectifier pour parler de « tension budgétaire ». Bref, pensez-vous que les clignotants de notre économie soient au vert comme le soutiennent nos autorités ?
Les clignotants sont-ils au vert ou pas ? Mais, tout le monde est d’accord qu’il y a une tension de trésorerie, car même s’il annonce des liquidités dans ses comptes de la Bceao, l’Etat reste redevable à beaucoup de sociétés et ne parvient pas à les payer. Cela va de soi…
Pr Issa Sall, que répondez-vous à ceux qui déplorent le fait que Serigne Moustapha Sy aurait lâché son « talibé » Khalifa Sall qu’il se promettait de rejoindre en prison s’il était arrêté ?
Ah bon ! Je ne pense pas que les Sénégalais soient de cet avis !