(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); « Nous vivons une situation inédite au Sénégal, car rester quelques jours sans gouvernement, tel qu’annoncé, est vraiment regrettable. Si la tradition est respectée, avec la démission du gouvernement, au sortir des élections législatives, force est de reconnaître que c’est une première dans les annales de l’histoire politique et des institutions de la République de voir le pays sans Assemblée nationale ni gouvernement. En effet, nous voilà ainsi devant une situation inédite à la représentation nationale où nous avons 150 députés toujours en fonction et 165 autres députés nouvellement élus et non encore installés dans leurs fonctions. Ajouté à cet imbroglio politico-institutionnel la nomination du nouveau Premier ministre puis les consultations en vue de la formation de son gouvernement annoncé pour les prochains jours par le chef de l’État via le secrétaire général de la présidence de la République, alors la coupe déborde. Je crois que, compte tenu des urgences, le président de la République ne saura laisser perdurer une telle situation et il doit, au plus vite, désigner la personnalité devant conduire la politique de la Nation qu’il a lui-même définie. Encore une fois, ce n’est pas normal pour un État de droit qui se respecte et qui a des institutions qui fonctionnent de rester sans gouvernement comme c’est le cas à l’heure actuelle. Le chef de l’État doit décrypter le message des populations pour solutionner ce malaise ambiant qui a cours dans notre pays. Et cette présente situation repose encore une fois la lancinante et récurrente problématique de la nature du régime politique sénégalais avec cet hyper présidentialisation où tous les pouvoirs sont, pour l’essentiel, concentrés entre les mains du seul président de la République, clef de voute des institutions ».
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