Selon eux, Mame Diarra Fam et Déthié Fall ont été arrêtés « illégalement » et les délits qui leurs sont reprochés sont « infondés ». De même, ils soulignent que dans l’affaire Cheikh Abdou Mbacké, la justice a « outrepassé ses pouvoirs en arrêtant un député sous le régime du flagrant délit, pour ensuite vouloir le poursuivre pour d’autres motifs dans le cadre d’une instruction judiciaire, sans l’autorisation de l’assemblée nationale ».
Les signataires de la lettre invite le président de l’Assemblée à « prendre toutes les mesures idoines que lui confèrent la loi en mettant en place une commission ad hoc tel que stipulé par l’alinéa 1 de l’article 52 du Règlement intérieur de l’Assemblée afin de faire suspendre toutes les poursuites et aussi de faire lever les détentions conformément à l’alinéa 5 de l’article 51 de notre Règlement intérieur ». Et cela « dans le souci de protéger l’Institution parlementaire ». Ils appellent, par ailleurs, le Gouvernement à « respecter les libertés individuelles et à garantir à tous les citoyens sénégalais leur droit de manifester et d’exprimer leur opinion conformément à la Constitution ».