Pour Mohamed Sagna, il est légitime que ces écoles maintiennent leurs règles et que les familles qui choisissent ces établissements acceptent leurs projets. « Si on ne veut pas de ce projet, il faut aller dans une autre école. Si je veux que ma fille ou mon fils s’assoie avec des élèves de sexe opposé, je dois choisir des écoles où cela est permis. Pour moi, il n’y a pas de problème à cela », a-t-il déclaré.
Cependant, le député a également souligné la nécessité de renforcer l’éducation publique. Selon lui, la prolifération des écoles privées, qu’elles soient confessionnelles ou non, est un signe que l’école publique a failli à ses missions. Il a appelé à une augmentation des moyens alloués à l’école publique pour qu’elle puisse mieux répondre aux attentes des parents.
Sagna exprime sa confiance en la capacité du gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye à améliorer l’école publique. Il espère que des efforts seront faits pour la rendre plus attractive et accessible à un plus grand nombre de familles, réduisant ainsi la nécessité pour les parents de se tourner vers des établissements privés.