(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Les compagnies pétrolières australiennes Woodside Petroleum et FAR Ltd se disputent toujours 35% des parts du champ SNE, situé au large du Sénégal. Un gisement qui aurait une capacité de production de plus de 2,7 milliards de barils et dont l’exploitation effective est programmée pour 2021. Mais si le désaccord entre les deux compagnies persiste, c’est toute la stratégie pétrolière sénégalaise qui en pâtirait.
Les ambitions pétrolières sénégalaises pourraient être retardées par un différend entre deux compagnies pétrolières australiennes qui se disputent l’exploitation du gisement SNE qui devrait débuter en 2021. Cette brouille concerne d’un côté, Woodside Petroleum, l’un des plus importants producteurs indépendants de pétrole et de gaz d’Australie et de l’autre son concurrent, FAR Ltd.
Un deal de 350 millions de dollars
La tension entre les deux opérateurs remonte à octobre 2016, quand Woodside Energy a annoncé avoir finalisé le rachat des 35% que détenait le groupe américain ConocoPhillips dans les permis d’exploration pétrolière Rufisque Offshore, Sangomar Offshore & Sangomar Offshore Profond, situés au large du Sénégal.
Une acquisition qui a coûté au groupe australien 350 millions de dollars, auxquels se sont ajoutés les 90 millions de dollars d’ajustements complémentaires. L’opération a provoqué une vive réaction de FAR Limited, qui détient 15% des permis en questions et revendique un droit de préemption sur les parts de ConocoPhillips. Pour FAR Ltd, qui est considéré comme un «pétrolier junior», accaparer les 35% de ConocoPhilips signifie devenir le principal actionnaire du gisement avec 50% des parts. Une position confortable qui permettrait à l’entreprise de passer à la vitesse supérieure.
Le différend pourrait prendre une tournure réglementaire
Le bras de fer entre les deux compagnies pourrait ne pas voir le bout du tunnel sous peu. Récemment, le management de FAR Limited a annoncé publiquement qu’il ne soutiendrait pas les arrangements qui permettraient à Woodside de devenir opérateur du projet SNE en eaux profondes. «Woodside ne croit pas que les allégations de FAR aient un quelconque crédit», a répliqué l’entreprise dans un communiqué adressé à la Bourse australienne.
FAR continue de son côté de mettre en avant son droit de préemption sur la participation de ConocoPhilips et tente également d’engager les hostilités au niveau réglementaire, en arguant que le gouvernement sénégalais n’aurait pas encore approuvé l’accord.
«Ces actions menées par FAR ont mis en péril le développement en temps voulu du champ pétrolier SNE dans un nouveau bassin émergent», soutient le mangament de Woodside.
Pour rappel, le champ SNE disposerait d’un potentiel de production estimé à plus de 2,7 milliards de barils. En plus des deux groupes rivaux, le tour de table du projet pétrolier compte également le groupe écossais Cairn Energy, premier actionnaire avec 40% des parts, le reste appartenant au gouvernement sénégalais (10%), via l’opérateur national Petrosen. Lors de la première joute entre les deux opérateurs australiens, Dakar avait appelé les parties concernées à trouver une solution amiable.
Les ambitions pétrolières sénégalaises pourraient être retardées par un différend entre deux compagnies pétrolières australiennes qui se disputent l’exploitation du gisement SNE qui devrait débuter en 2021. Cette brouille concerne d’un côté, Woodside Petroleum, l’un des plus importants producteurs indépendants de pétrole et de gaz d’Australie et de l’autre son concurrent, FAR Ltd.
Un deal de 350 millions de dollars
La tension entre les deux opérateurs remonte à octobre 2016, quand Woodside Energy a annoncé avoir finalisé le rachat des 35% que détenait le groupe américain ConocoPhillips dans les permis d’exploration pétrolière Rufisque Offshore, Sangomar Offshore & Sangomar Offshore Profond, situés au large du Sénégal.
Une acquisition qui a coûté au groupe australien 350 millions de dollars, auxquels se sont ajoutés les 90 millions de dollars d’ajustements complémentaires. L’opération a provoqué une vive réaction de FAR Limited, qui détient 15% des permis en questions et revendique un droit de préemption sur les parts de ConocoPhillips. Pour FAR Ltd, qui est considéré comme un «pétrolier junior», accaparer les 35% de ConocoPhilips signifie devenir le principal actionnaire du gisement avec 50% des parts. Une position confortable qui permettrait à l’entreprise de passer à la vitesse supérieure.
Le différend pourrait prendre une tournure réglementaire
Le bras de fer entre les deux compagnies pourrait ne pas voir le bout du tunnel sous peu. Récemment, le management de FAR Limited a annoncé publiquement qu’il ne soutiendrait pas les arrangements qui permettraient à Woodside de devenir opérateur du projet SNE en eaux profondes. «Woodside ne croit pas que les allégations de FAR aient un quelconque crédit», a répliqué l’entreprise dans un communiqué adressé à la Bourse australienne.
FAR continue de son côté de mettre en avant son droit de préemption sur la participation de ConocoPhilips et tente également d’engager les hostilités au niveau réglementaire, en arguant que le gouvernement sénégalais n’aurait pas encore approuvé l’accord.
«Ces actions menées par FAR ont mis en péril le développement en temps voulu du champ pétrolier SNE dans un nouveau bassin émergent», soutient le mangament de Woodside.
Pour rappel, le champ SNE disposerait d’un potentiel de production estimé à plus de 2,7 milliards de barils. En plus des deux groupes rivaux, le tour de table du projet pétrolier compte également le groupe écossais Cairn Energy, premier actionnaire avec 40% des parts, le reste appartenant au gouvernement sénégalais (10%), via l’opérateur national Petrosen. Lors de la première joute entre les deux opérateurs australiens, Dakar avait appelé les parties concernées à trouver une solution amiable.