En effet, dans un communiqué, les services de communication du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ont tenu à préciser qu’ aucune passe d’armes n’a opposé le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, au président guinéen Alpha Condé.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
« Il n’y a jamais eu de passe d’armes, contrairement à ce qui a été dit et écrit, entre le président Alpha Condé, pour qui le ministre et le chef de la délégation sénégalaise n’a que du respect et de la considération », peut-on lire dans le communiqué.
En outre, le communiqué précise que la déclaration du ministre sénégalais a été déformée à des fins inavouées.
« Lors de l’examen des projets de résolutions et de décisions, soumis pour adoption au Sommet de l’Union africaine ce 4 juillet, le chef de la délégation sénégalaise, Mankeur Ndiaye, a fait remarquer que parmi les projets de décisions soumis, il y en avait un qui portait sur la dissolution du Comité d’orientation du NEPAD dirigé par le président Macky Sall. Le chef de la délégation sénégalaise a souligné que cette question n’a fait l’objet d’aucune délibération ni au Comité des représentants permanents (COREP), ni au Conseil exécutif (Conseil des ministres), encore moins durant les travaux du Sommet", relève le communiqué.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); C’est ainsi, selon toujours le communiqué, que Mankeur Ndiaye a donc demandé le retrait du projet en question, tout en précisant que le président Macky Sall a été élu à la tête du Comité d’orientation du NEPAD en 2013 et réélu pour un deuxième mandat en 2015.
« Le chef de la délégation sénégalaise a par la suite informé le Sommet que, étant, par principe, contre un troisième mandat, le président Macky Sall n’était pas candidat pour un autre mandat .Voilà en substance ce que le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a dit. Il s’est donc agi de troisième mandat à la tête du Comité d’orientation du NEPAD et non d’un troisième mandat d’un chef d’Etat », lit-on.
Les services du ministère des Affaires étrangères précise qu’en aucun moment les mots « chef d’Etat » n’ont été prononcés par le ministre dans son intervention et qui est resté dans la salle jusqu’à la fin de la séance contrairement à ce qui a été révélé.