Nous sommes à quelques encablures du lancement officiel de collecte de signatures, pour le parrainage, en direction de la présidentielle de 2019. L'opposition ne connaît toujours pas encore les modalités de ce système de parrainage qui est désormais, inscrit dans la constitution et dans le code électoral. Cette opposition dite significative doit tirer des leçons de ses combats politiques perdus face au pouvoir. L'enjeu c'est d'empêcher l'instauration d'une "pensée unique", en faveur du régime en place. La démocratie et la transparence électorale requièrent des mesures et des sacrifices. Cette opposition doit mener le combat de l'honneur. Elle ne doit surtout pas perdre de vue que le parrainage peut être un moyen de combattre farouchement des adversaires politiques...
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Le meilleur moyen d'imposer la transparence c'est d'empêcher des fraudes sur tous les plans. Et pour ce faire, des propositions concrètes et pertinentes doivent être faites. Sans doute, cette opposition sait que le Chef de l'État, par ailleurs leader et candidat de BBY, a totalement accès au fichier électoral et aux plateformes connexes. Ce qui n'est pas le cas pour les autres candidats. Pis, le service qui contrôle ces bases de données est dirigé par l’un des plus fidèles au Président Macky Sall.
C'est donc plus que normal que ceux qui ne sont pas du côté du pouvoir doutent de la bonne organisation de la présidentielle. Mais qui contrôlent ces signatures ? Qui les désigne ? Comment ce contrôle sera fait ? L'opposition doit faire une proposition qui permettra à tout le monde de faire son propre contrôle (le conseil constitutionnel, les candidats et les parrains, grâce à une application qui serait créée, les informaticiens savent de quoi je parle).
Il faut donner aux parrains la possibilité de suivre leurs signatures de faire des recours si nécessaire ou même porter plainte contre les candidats qui utiliseraient leurs données personnelles sans leur consentement. Par exemple: un électeur qui trouve son nom sur la fiche de parrainages d'un candidat qu’il ne soutient pas. Il est important aussi de donner l’option aux candidats d’examiner les signatures mais aussi de pouvoir saisir la justice en cas de tentative de sabotage de leurs systèmes, dans le but de les disqualifier. Il est tout aussi important que les magistrats aient la possibilité de punir ceux qui ne respecteraient pas les règles qui régissent cette exigence électorale. Dire que ce système nous permettra de limiter les candidatures est un aveu de taille. Ça met à nu le caractère antidémocratique du parrainage.
Ça prouve sans conteste la volonté d'éliminer de potentiels adversaires. Il ne limitera pas le nombre de candidats, ne crédibilisera pas l’élection et ne permettra pas de réduire les dépenses. Avec ce système de parrainage, l'État du Sénégal dépensera le double de ce qui serait injecté pour l'organisation d'une présidentielle traditionnelle. Que déjà, plus de 20 candidatures déclarées, si l’Etat doit produire des fiches pour chacun des parrains au moins 1% à peu près 69000 électeurs inscrits sur les listes électorales, multipliés par le nombre de candidats (20 déjà). Sans oublier, les bulletins de vote (six million neuf cent mille) multipliés par le nombre de candidats "admis". En quoi ce parrainage va crédibiliser l’élection de 2019? Celui qui ne parvient pas à récolter le nombre de signatures, demandé, n'a aucune obligation, il récupère sa caution.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Voyez-vous comment ce système compte faire la promotion de la médiocrité ? Et si tous les candidats réussissaient à avoir le nombre de parrains requis? Ce serait un doublon C'est comme si on imposait aux citoyens de voter 2 fois ! Pis cette mesure nous replonge dans le cycle de l'éternelle campagne, dirigée par des ministres, directeurs généraux... malgré la conjoncture. Crises de l'éducation, de la santé, de la justice, de trésorerie, hydraulique...
La meilleure solution, c'est d'adopter le bulletin unique. Celui-ci pourrait régler beaucoup de problèmes. Même des pays "moins démocratiques" que le Sénégal l'ont adopté avec succès. Nous sommes alors en retard par rapport à ces pays. Le moment est venu pour l'opposition de s'affirmer face aux enjeux de l'heure, si elle ne veut être responsable ou complice de ce qui se passera après l'élection. Elle doit prestement changer de fusil d'épaule et tenir tête au régime en place. Il lui faut, s'unir avec la société civile pour préserver la démocratie sénégalaise. Il est plus qu'urgent d'éradiquer le mal qui risque de perturber la paix nationale, qui nous est si chère !
Mouhamadou Abib SEYE
N.B : Il ne suffit pas de se faire parrainer par 1 ou 5% d'électeurs pour réussir le pari. Il faut au moins récolter 2000 signatures dans 7 régions au minimum. Or, les forces de l'opposition sont concentrées dans les régions que sont: Dakar, Thiès, Diourbel, Saint luis et Kaolack Une enquête montre que beaucoup de leaders réussiraient le parrainage s'il s'agissait seulement de nombre. Ils peuvent même atteindre la barre des 100.000 signatures. Mais rares sont ceux d'entre eux qui pourront récolter 2000 signatures dans 7 régions.
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C'est donc plus que normal que ceux qui ne sont pas du côté du pouvoir doutent de la bonne organisation de la présidentielle. Mais qui contrôlent ces signatures ? Qui les désigne ? Comment ce contrôle sera fait ? L'opposition doit faire une proposition qui permettra à tout le monde de faire son propre contrôle (le conseil constitutionnel, les candidats et les parrains, grâce à une application qui serait créée, les informaticiens savent de quoi je parle).
Il faut donner aux parrains la possibilité de suivre leurs signatures de faire des recours si nécessaire ou même porter plainte contre les candidats qui utiliseraient leurs données personnelles sans leur consentement. Par exemple: un électeur qui trouve son nom sur la fiche de parrainages d'un candidat qu’il ne soutient pas. Il est important aussi de donner l’option aux candidats d’examiner les signatures mais aussi de pouvoir saisir la justice en cas de tentative de sabotage de leurs systèmes, dans le but de les disqualifier. Il est tout aussi important que les magistrats aient la possibilité de punir ceux qui ne respecteraient pas les règles qui régissent cette exigence électorale. Dire que ce système nous permettra de limiter les candidatures est un aveu de taille. Ça met à nu le caractère antidémocratique du parrainage.
Ça prouve sans conteste la volonté d'éliminer de potentiels adversaires. Il ne limitera pas le nombre de candidats, ne crédibilisera pas l’élection et ne permettra pas de réduire les dépenses. Avec ce système de parrainage, l'État du Sénégal dépensera le double de ce qui serait injecté pour l'organisation d'une présidentielle traditionnelle. Que déjà, plus de 20 candidatures déclarées, si l’Etat doit produire des fiches pour chacun des parrains au moins 1% à peu près 69000 électeurs inscrits sur les listes électorales, multipliés par le nombre de candidats (20 déjà). Sans oublier, les bulletins de vote (six million neuf cent mille) multipliés par le nombre de candidats "admis". En quoi ce parrainage va crédibiliser l’élection de 2019? Celui qui ne parvient pas à récolter le nombre de signatures, demandé, n'a aucune obligation, il récupère sa caution.
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La meilleure solution, c'est d'adopter le bulletin unique. Celui-ci pourrait régler beaucoup de problèmes. Même des pays "moins démocratiques" que le Sénégal l'ont adopté avec succès. Nous sommes alors en retard par rapport à ces pays. Le moment est venu pour l'opposition de s'affirmer face aux enjeux de l'heure, si elle ne veut être responsable ou complice de ce qui se passera après l'élection. Elle doit prestement changer de fusil d'épaule et tenir tête au régime en place. Il lui faut, s'unir avec la société civile pour préserver la démocratie sénégalaise. Il est plus qu'urgent d'éradiquer le mal qui risque de perturber la paix nationale, qui nous est si chère !
Mouhamadou Abib SEYE
N.B : Il ne suffit pas de se faire parrainer par 1 ou 5% d'électeurs pour réussir le pari. Il faut au moins récolter 2000 signatures dans 7 régions au minimum. Or, les forces de l'opposition sont concentrées dans les régions que sont: Dakar, Thiès, Diourbel, Saint luis et Kaolack Une enquête montre que beaucoup de leaders réussiraient le parrainage s'il s'agissait seulement de nombre. Ils peuvent même atteindre la barre des 100.000 signatures. Mais rares sont ceux d'entre eux qui pourront récolter 2000 signatures dans 7 régions.
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