Suite au dysfonctionnement noté dans la distribution et l’approvisionnement en gaz butane, occasionnant une pénurie dans certains points de vente, la ministre du Pétrole et des énergies a élevé la voix hier. Sophie Gladima a adressé une lettre aux distributeurs membres du Groupement professionnel de l’industrie du Pétrole du Sénégal (Gpp) en leur demandant de « prendre toutes les dispositions et de trouver en leur sein, des solutions urgentes pour le rétablissement de l’approvisionnement correct des ménages en bonbonnes de gaz butane ».
Les services du ministère avaient d’ailleurs déclaré dans l’édition de Bés bi du 6 avril qu’il ne s’agit pas de pénurie, mais de problème entre les distributeurs. « Ce sont les distributeurs du gaz butane qui doivent respecter la convention d’interchangeabilité qu’ils avaient signée », confiait une source proche du ministère. Ce que confirme la ministre elle-même, dans ce communiqué qui, même s’il a un ton diplomatique, contient des relents de mise en garde. Cette situation résulterait, selon Sophie Gladima, d’un « dysfonctionnement dans l’interchangeabilité » de bonbonnes entre opérateurs gaziers.
« L’interchangeabilité des bouteilles est un des piliers de la butanisation de la consommation énergétique des ménages, en leur facilitant l’accès au gaz butane, produit social de grande consommation dont la disponibilité est devenue indispensable », a rappelé la ministre du Pétrole et des énergies. Cette mesure a été prise en 2017 pour faciliter aux ménages l’accès rapide et facile à ce produit.
Il incombe maintenant au Groupement professionnel de l’industrie du pétrole du Sénégal de trouver la solution. La structure regroupe plusieurs entreprises pétrolières qui interviennent dans l’importation, le stockage, la logistique et la commercialisation des produits pétroliers et gaziers. Depuis quelques jours, les ménages se bousculent devant les dépôts de gaz et quelques boutiques qui disposent encore de bonbonnes. Et la situation a empiré avec le début du ramadan. L’État a rassuré par rapport à la disponibilité du produit, soulignant que des tankers sont en train de décharger des tonnes, sans compter la réserve.
Avec Emedia
Les services du ministère avaient d’ailleurs déclaré dans l’édition de Bés bi du 6 avril qu’il ne s’agit pas de pénurie, mais de problème entre les distributeurs. « Ce sont les distributeurs du gaz butane qui doivent respecter la convention d’interchangeabilité qu’ils avaient signée », confiait une source proche du ministère. Ce que confirme la ministre elle-même, dans ce communiqué qui, même s’il a un ton diplomatique, contient des relents de mise en garde. Cette situation résulterait, selon Sophie Gladima, d’un « dysfonctionnement dans l’interchangeabilité » de bonbonnes entre opérateurs gaziers.
« L’interchangeabilité des bouteilles est un des piliers de la butanisation de la consommation énergétique des ménages, en leur facilitant l’accès au gaz butane, produit social de grande consommation dont la disponibilité est devenue indispensable », a rappelé la ministre du Pétrole et des énergies. Cette mesure a été prise en 2017 pour faciliter aux ménages l’accès rapide et facile à ce produit.
Il incombe maintenant au Groupement professionnel de l’industrie du pétrole du Sénégal de trouver la solution. La structure regroupe plusieurs entreprises pétrolières qui interviennent dans l’importation, le stockage, la logistique et la commercialisation des produits pétroliers et gaziers. Depuis quelques jours, les ménages se bousculent devant les dépôts de gaz et quelques boutiques qui disposent encore de bonbonnes. Et la situation a empiré avec le début du ramadan. L’État a rassuré par rapport à la disponibilité du produit, soulignant que des tankers sont en train de décharger des tonnes, sans compter la réserve.
Avec Emedia