Parti phare de l’opposition pendant les 26 ans de lutte contre Senghor et Diouf, le PDS, le PDS, semble perdre graduellement sa combativité politique qui a fait son succès et porté au pouvoir son leader en 2000.
Le bras de fer qui l’oppose au parti au pouvoir depuis 2012 l’a fortement affablit.
La formation politique d’Abdoulaye Wade est en déclin depuis que sa « seule constante » a décidé en 2012 de briguer un troisième mandat avec le fameux « wax waxet ».
Cette décision avait mis le pays à feu et à sang lors de manifestations cycliques de juin 2011 à février 2012.
Cette candidature s’est soldé par une cuisante défaite au deuxième tour face à Macky Sall.
Outre la perte du pouvoir, le parti a été la cible de la CREI dans l’affaire de la traque des biens mal acquis qui a causé l’emprisonnement de Karim Wade et sa condamnation pour enrichissement illicite.
Un évènement considéré par bon nombre d’analystes politiques comme ayant marqué le changement de paradigme de la vie politique active du PDS en la faisant passer d’une lutte pour la reconquête du pouvoir à la lutte pour la libération du « Prince ».
Cela a constitué le seul mot d’ordre des cadres du parti qui ont ainsi oublié la nécessité d’élargir les bases du parti et de se concentrer sur la reconquête du pouvoir pendant plus de deux ans.
Cette lutte pour la libération de Karim Wade a créé un désordre total.
D’abord il y’a eu les épisodes de transhumance des cadres ambitieux qui ont voulu se repositionner sur l’échiquier politique.
Ensuite, la floraison de mouvements dont les leaders se réclament toujours du parti a dispersé les militants.
Enfin la crise interne majeur de cette formation politique est surtout lié à la guerre de leadership pour diriger le parti et en être le candidat à la prochaine présidentielle.
Même si les « Karimistes » considèrent que le fils de l’ancien président ferait un bon candidat, cette vision n’est pas partagé par tous les autres cadors du parti car la candidature à la présidentielle de Karim Wade semble être une utopie en raison de sa condamnation pour enrichissement illicite.
Les départs de Modou Diagne Fada, d’Alioune Sow ou encore Souleymane ndéné Ndiaye et récemment d’Habib Sy ont encore affaiblit le parti d’Abdoulaye Wade.
Le PDS est donc dans l’état actuel politiquement inexistant à cause de l’absence d’une réelle « hiérarchie » car même si maitre Abdoulaye reste le leader incontesté, une querelle de positionnement entre les membres du bureau politique mine toujours la vie interne du parti.
L’annonce d’un imminent retour de Karim Wade en vue des élections présidentielles de 2019 afin de réaffirmer son leadership et d’être élu a donné un semblant d’existence au parti et ceci par des sorties et déclarations sur l’essentiel des sujets politiques (affaire Khalifa Sall, délégation de l’organisation des élections a une entité indépendante, le parrainage, affaire Eiffage , crise universitaire etc.).
Quoiqu’il en soit le PDS est actuellement en chute libre dans les sondages et ainsi en mauvaise posture alors que la « Campagne» a déjà débuté un peu partout sur le territoire.
Mais avec Abdoulaye Wade, un retournement de situation peut être possible car l’homme malgré ses 92 ans fêtés le 29 mai dernier, a plus d’une tour dans son sac.
Elhadji Hamza Diakhaté
Journaliste
Le bras de fer qui l’oppose au parti au pouvoir depuis 2012 l’a fortement affablit.
La formation politique d’Abdoulaye Wade est en déclin depuis que sa « seule constante » a décidé en 2012 de briguer un troisième mandat avec le fameux « wax waxet ».
Cette décision avait mis le pays à feu et à sang lors de manifestations cycliques de juin 2011 à février 2012.
Cette candidature s’est soldé par une cuisante défaite au deuxième tour face à Macky Sall.
Outre la perte du pouvoir, le parti a été la cible de la CREI dans l’affaire de la traque des biens mal acquis qui a causé l’emprisonnement de Karim Wade et sa condamnation pour enrichissement illicite.
Un évènement considéré par bon nombre d’analystes politiques comme ayant marqué le changement de paradigme de la vie politique active du PDS en la faisant passer d’une lutte pour la reconquête du pouvoir à la lutte pour la libération du « Prince ».
Cela a constitué le seul mot d’ordre des cadres du parti qui ont ainsi oublié la nécessité d’élargir les bases du parti et de se concentrer sur la reconquête du pouvoir pendant plus de deux ans.
Cette lutte pour la libération de Karim Wade a créé un désordre total.
D’abord il y’a eu les épisodes de transhumance des cadres ambitieux qui ont voulu se repositionner sur l’échiquier politique.
Ensuite, la floraison de mouvements dont les leaders se réclament toujours du parti a dispersé les militants.
Enfin la crise interne majeur de cette formation politique est surtout lié à la guerre de leadership pour diriger le parti et en être le candidat à la prochaine présidentielle.
Même si les « Karimistes » considèrent que le fils de l’ancien président ferait un bon candidat, cette vision n’est pas partagé par tous les autres cadors du parti car la candidature à la présidentielle de Karim Wade semble être une utopie en raison de sa condamnation pour enrichissement illicite.
Les départs de Modou Diagne Fada, d’Alioune Sow ou encore Souleymane ndéné Ndiaye et récemment d’Habib Sy ont encore affaiblit le parti d’Abdoulaye Wade.
Le PDS est donc dans l’état actuel politiquement inexistant à cause de l’absence d’une réelle « hiérarchie » car même si maitre Abdoulaye reste le leader incontesté, une querelle de positionnement entre les membres du bureau politique mine toujours la vie interne du parti.
L’annonce d’un imminent retour de Karim Wade en vue des élections présidentielles de 2019 afin de réaffirmer son leadership et d’être élu a donné un semblant d’existence au parti et ceci par des sorties et déclarations sur l’essentiel des sujets politiques (affaire Khalifa Sall, délégation de l’organisation des élections a une entité indépendante, le parrainage, affaire Eiffage , crise universitaire etc.).
Quoiqu’il en soit le PDS est actuellement en chute libre dans les sondages et ainsi en mauvaise posture alors que la « Campagne» a déjà débuté un peu partout sur le territoire.
Mais avec Abdoulaye Wade, un retournement de situation peut être possible car l’homme malgré ses 92 ans fêtés le 29 mai dernier, a plus d’une tour dans son sac.
Elhadji Hamza Diakhaté
Journaliste