Mais ce qui est assez grave, c’est cette propension à défendre l’indéfendable. Une posture qui n’obéit souvent pas à aucun cheminement sinon à une préservation de petits intérêts. C’est pourquoi il faudrait peut-être penser à arrêter le ministre de la Communication, des Télécommunications et l’Économie numérique. Il pense bien faire en demandant à la Coordination des associations de presse (Cap), de ne pas soutenir PAN sous prétexte que le Directeur de Dakarmatin a suivi ses « penchants politiques».
Thiam ne se précipite pas seulement à plaider pour le montre. Il étale son ignorance de l’histoire de la presse et surtout d’une mauvaise foi. Il est à l’image de Cheikh Tidiane Gadio qui va jusqu’aux États-Unis, -un pays dont il maîtrise les arcanes… judiciaires- pour faire une comparaison hors contexte. Comparer l’affaire Trump à celle de Pape Alé Niang, c'est « pédaler les mélanges ». Sciemment ! Juste pour plaire au prince. Heureusement, ce pays c’est comme une école de livres « daaray lëkk ». Inutile de se targuer d’avoir de « longues oreilles ».
MAME GOR NGOM