«Les failles mises à nu par le rapport de la Cour des Comptes, Macky Sall en est le principal responsable et ce n'est pas une première dans le pays. Nous qui sommes de l'opposition radicale, personne ne pensait qu'un jour nous serions au palais pour discuter avec le président. Mais alors que nous avions constaté que la lutte contre la pandémie demandait un élan de solidarité collectif au profit de l'intérêt du pays, nous avons lâché du lest pour aller répondre au palais présidentiel», a laissé entendre Ousmane Sonko.
Le leader du Pastef rappelle les recommandations qu’il avait formulées à l’époque, à sa sortie d’audience avec le président Macky Sall, précise que l’histoire lui a donné raison par rapport à la malversation financière mise à nu par le rapport de la Cour des Comptes.
«Je rappelle que lorsque je suis sorti du palais, je faisais partie des rares personnes qui avaient préconisé la bonne gestion des fonds Force-Covid-19, pour éviter les détournements et les surfacturations que personne ne pourrait justifier à l'avenir. Nous avions alerté très tôt. Aujourd'hui, l'histoire nous a donné raison. C'est pourquoi nous disons que cet état de fait n'est pas une première au Sénégal», souligne encore le principal opposant au régime du président Sall.
Par ailleurs, Ousmane Sonko appelle à une participation massive des citoyens au rassemblement de protestation appelé par les membres de la société civile, pour combattre cette '' impunité''.
"Le 30 décembre, nous invitons tous les Sénégalais à venir prendre part à l'appel de la société civile pour la réussite de l'événement. Deuxième chose : nous avons appelé à un concert de casseroles le 31 décembre et la troisième, c'est le rassemblement que nous avons appelé le 6 janvier prochain», a-t-il tenu à rappeler.