Dr Dialo Diop et Lansana Gagny Sakho ont été les premiers cadres de Pastef à théoriser la nécessité d’un Plan B pour le Pastef. Ils avaient reçu à l’époque les foudres de proches d’Ousmane Sonko pour ce qui était considéré à l’époque comme un écart de langage intolérable. Au finish, Dialo Diop et Lansana Gagny Sakho ont eu raison sur le leader de Pastef et ses thuriféraires. Au niveau de Pastef, Dr Dialo Diop, bien que portant pourtant la casquette de viceprésident chargé des questions du panafricanisme et des questions mémorielles, n’en a pas moinsreçu destirs groupéslorsque, le 27 août dernier, il a osé théoriser, au cours d’une émission de radio, qu’un Plan B était incontournable pour son parti.
L’homme de gauche a blanchi sous le harnais de la politique de ce pays, notamment au sein du défunt RND (Rassemblement national démocratique) et ses longues années de militantisme font de lui un cadre que toute formation politique s’honore d’avoir dans ses rangs. Ce vieux militant de gauche avait dit sa conviction que Pastef aura un candidat qui va défendre son projet à la présidentielle du 25 février prochain.Dans sa projection politique, il indiquait entre les lignes que Pastef allait à sa perte s’il ne prenait pas en compte le fait que Ousmane Sonko serait hors circuit lors de la présidentielle de 2024. Quitte à être qualifié de traitre puisqu’en un certain moment parler de Plan B au niveau de Pastef était assimilé à de la haute trahison. «On ne peut pasrayer une force politique d’un trait de plume. Le parti Pastef, en tant que force politique, est bien là. Sonko n’est que le chef d’équipe. Chez nous, le chef d’équipe n’est pas un tyran. C’est un coach. Il est clair,sûr et certain que le parti Pastef aura un candidat à l’élection présidentielle de février prochain » avait dit Dr Dialo Diop. Lansana Gagny Sakho entonne la même rengaine Lansana Gagny Sakho allait emboucher la même trompette que Dr Dialo Diop. Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux, l’ancien directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), membre de la coordination et du suivi des programmes de Pastef, n’écartait pas lui non plus l’idée de trouver un plan B pour remplacer le maire de Ziguinchor à l’élection présidentielle de 2024. « La rue ne peut plus être une réponse. Il faut dépasser les réactions émotionnelles. Le combat est dansla réflexion stratégique autour de plans A, B et C » avait-ilsoutenu. Mieux, il avait demandé à ses camarades de parti de ne pas se focaliser sur une probable implosion de la coalition Benno Bokk Yakaar. Lansana Gagny Sakho avait attiré leur attention sur le fait que l’instinct de survie des membres de ladite coalition allait prendre le dessus sur tout. Selon l’ancien directeur général de l’Onas, les militants etsympathisants du Pastef n’avaient pas la capacité d’empêcher la tenue d’une élection présidentielle au Sénégal en 2024, si toutefois leur candidat Ousmane Sonko était recalé. C’est pourquoi, il avait clairement indiqué que Pastef devait commencer par trouver d’ores et déjà un remplaçant au maire de Ziguinchor. Lansana Gagny Sakho semblait vouloir inviter son parti à changer de fusil d’épaule dansle bras de fer qui l’oppose au régime du président Macky Sall depuis plusieurs années. Tirs groupés contre Dr Dialo Diop et Lansana Gagny Sakho Dr Dialo Diop et Lansana Gagny Sakho avaient fait l’objet de critiques acerbes dans leur propre camp. Les deux hommes avaient été considérés comme des pestiférés et, pire, « des traitres » ou des « encagoulés » au service de l’ennemi. El Malick Ndiaye, le chargé de la communication de Pastef, était monté au créneau pour recadrer Dr Dialo Diop et Gagny Sakho. « Le Pastef aura dans tous les cas un candidat. Dr Dialo Diop a juste parlé, lors de l’émission Objections sur Sud Fm, de la candidature de Pastef, mails il n’a nullement été question d’un plan B» avait soutenu El Malick Ndiaye. Le chargé de communication s’était voulu catégorique. « Nous avons encore des cartes à jouer. “Il n’y a pas d’alternative à Ousmane Sonko. « Ousmane Sonko, s’il plaît au Bon Dieu, participera à la prochaine élection présidentielle » assurait-il. Héla, les partisans du Non à un Plan B comme lui vont devoir revoir leur position à la suite de différents revers judiciaires au niveau de la Cour de Justice de la Cedeao et la Cour Suprême sur les dossiers de radiation des listes électorales de Ousmane Sonko et de la dissolution de Pastef
L’homme de gauche a blanchi sous le harnais de la politique de ce pays, notamment au sein du défunt RND (Rassemblement national démocratique) et ses longues années de militantisme font de lui un cadre que toute formation politique s’honore d’avoir dans ses rangs. Ce vieux militant de gauche avait dit sa conviction que Pastef aura un candidat qui va défendre son projet à la présidentielle du 25 février prochain.Dans sa projection politique, il indiquait entre les lignes que Pastef allait à sa perte s’il ne prenait pas en compte le fait que Ousmane Sonko serait hors circuit lors de la présidentielle de 2024. Quitte à être qualifié de traitre puisqu’en un certain moment parler de Plan B au niveau de Pastef était assimilé à de la haute trahison. «On ne peut pasrayer une force politique d’un trait de plume. Le parti Pastef, en tant que force politique, est bien là. Sonko n’est que le chef d’équipe. Chez nous, le chef d’équipe n’est pas un tyran. C’est un coach. Il est clair,sûr et certain que le parti Pastef aura un candidat à l’élection présidentielle de février prochain » avait dit Dr Dialo Diop. Lansana Gagny Sakho entonne la même rengaine Lansana Gagny Sakho allait emboucher la même trompette que Dr Dialo Diop. Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux, l’ancien directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), membre de la coordination et du suivi des programmes de Pastef, n’écartait pas lui non plus l’idée de trouver un plan B pour remplacer le maire de Ziguinchor à l’élection présidentielle de 2024. « La rue ne peut plus être une réponse. Il faut dépasser les réactions émotionnelles. Le combat est dansla réflexion stratégique autour de plans A, B et C » avait-ilsoutenu. Mieux, il avait demandé à ses camarades de parti de ne pas se focaliser sur une probable implosion de la coalition Benno Bokk Yakaar. Lansana Gagny Sakho avait attiré leur attention sur le fait que l’instinct de survie des membres de ladite coalition allait prendre le dessus sur tout. Selon l’ancien directeur général de l’Onas, les militants etsympathisants du Pastef n’avaient pas la capacité d’empêcher la tenue d’une élection présidentielle au Sénégal en 2024, si toutefois leur candidat Ousmane Sonko était recalé. C’est pourquoi, il avait clairement indiqué que Pastef devait commencer par trouver d’ores et déjà un remplaçant au maire de Ziguinchor. Lansana Gagny Sakho semblait vouloir inviter son parti à changer de fusil d’épaule dansle bras de fer qui l’oppose au régime du président Macky Sall depuis plusieurs années. Tirs groupés contre Dr Dialo Diop et Lansana Gagny Sakho Dr Dialo Diop et Lansana Gagny Sakho avaient fait l’objet de critiques acerbes dans leur propre camp. Les deux hommes avaient été considérés comme des pestiférés et, pire, « des traitres » ou des « encagoulés » au service de l’ennemi. El Malick Ndiaye, le chargé de la communication de Pastef, était monté au créneau pour recadrer Dr Dialo Diop et Gagny Sakho. « Le Pastef aura dans tous les cas un candidat. Dr Dialo Diop a juste parlé, lors de l’émission Objections sur Sud Fm, de la candidature de Pastef, mails il n’a nullement été question d’un plan B» avait soutenu El Malick Ndiaye. Le chargé de communication s’était voulu catégorique. « Nous avons encore des cartes à jouer. “Il n’y a pas d’alternative à Ousmane Sonko. « Ousmane Sonko, s’il plaît au Bon Dieu, participera à la prochaine élection présidentielle » assurait-il. Héla, les partisans du Non à un Plan B comme lui vont devoir revoir leur position à la suite de différents revers judiciaires au niveau de la Cour de Justice de la Cedeao et la Cour Suprême sur les dossiers de radiation des listes électorales de Ousmane Sonko et de la dissolution de Pastef