Ousmane Sonko, leader de Pastef
Pharaon avait reçu la prédiction de ses mages: un garçon à naître prochainement sonnera le glas de ton règne. Pharaon paniqua et prit une mesure extrême: tous les nouveaux nés de sexe masculin seraient immédiatement arrachés des tendres bras de leurs mamans et exécutés. Ironie du sort, le seul qui en réchappa du fait de l'affection qu'il inspira à la reine qui l'éleva dans la cour royale, était le garçon en question : Moise. La suite on la connaît.
Yaya Jammeh, pris par la même obsession, fit également le vide dans le rang des opposants: Solo Sendeng, Oussainou Darboe, Sheikh Sidia Bayo, Fatoumata Jawara, Nogoi Njie, Halifa Sallah, Deyda Hydara... seront tués, emprisonnés ou contraint à l'exil. Cela n'empêchera pas la chute inéluctable, sous la direction imprévue d'un... Adama Barrow.
Des exemples comme cela, il y en en abondance.
Le régime actuel du Sénégal, pour les mêmes raisons liées à l'obsession d'un second et plus qu'hypothétique mandat (au regard de son bilan désastreux), emprunte la même méthode: tenter de brimer et casser toutes dissidences politique, citoyenne ou même journalistique au moyen de la manipulation de l'administration, des rapports des corps de contrôle et de la justice, de l'argent, de la violence verbale et physique, de la fraude électorale en préparation dans les laboratoires du ministre de l'intérieur et de toutes sortes d'autres abus.
Le Président Macky Sall n'a décidément pas appris de l'histoire ancienne et récente. Pourtant, nous l'avons tous entendu, lors de la crise gambienne, lancer depuis Paris un appel à Yaya Jammeh auquel il rappelait que c'est Dieu seul qui donne le pouvoir et qui y met fin.
Nous lui appliquons le même conseil: bientôt la fin, monsieur le Président. Et après, il restera à rendre compte de votre gestion, vos agressions répétées, vos brimades, les innombrables scandales de votre gouvernance, votre gestion clanique et familiale et, surtout, le regard objecteur de l'histoire: que retiendront vraiment les générations futures de vous qui leur aviez promis une ère nouvelle, "sobre et vertueuse".
Yaya Jammeh, pris par la même obsession, fit également le vide dans le rang des opposants: Solo Sendeng, Oussainou Darboe, Sheikh Sidia Bayo, Fatoumata Jawara, Nogoi Njie, Halifa Sallah, Deyda Hydara... seront tués, emprisonnés ou contraint à l'exil. Cela n'empêchera pas la chute inéluctable, sous la direction imprévue d'un... Adama Barrow.
Des exemples comme cela, il y en en abondance.
Le régime actuel du Sénégal, pour les mêmes raisons liées à l'obsession d'un second et plus qu'hypothétique mandat (au regard de son bilan désastreux), emprunte la même méthode: tenter de brimer et casser toutes dissidences politique, citoyenne ou même journalistique au moyen de la manipulation de l'administration, des rapports des corps de contrôle et de la justice, de l'argent, de la violence verbale et physique, de la fraude électorale en préparation dans les laboratoires du ministre de l'intérieur et de toutes sortes d'autres abus.
Le Président Macky Sall n'a décidément pas appris de l'histoire ancienne et récente. Pourtant, nous l'avons tous entendu, lors de la crise gambienne, lancer depuis Paris un appel à Yaya Jammeh auquel il rappelait que c'est Dieu seul qui donne le pouvoir et qui y met fin.
Nous lui appliquons le même conseil: bientôt la fin, monsieur le Président. Et après, il restera à rendre compte de votre gestion, vos agressions répétées, vos brimades, les innombrables scandales de votre gouvernance, votre gestion clanique et familiale et, surtout, le regard objecteur de l'histoire: que retiendront vraiment les générations futures de vous qui leur aviez promis une ère nouvelle, "sobre et vertueuse".
Ousmane Sonko