Dans ce vingt-septième numéro de sa chronique hebdomadaire, Bassirou Diomaye Faye, avant de parler de la reprise des cours prévue le 2 juin, revient sur un fait gravissime concernant un décret qui, visiblement, en cache d'autres.
Origine des faits: Anta SARR DIAKO, ancienne déléguée générale à la Protection Sociale et à la Solidarité Nationale, est démise de ses fonctions suite à la publication du rapport de l'ARMP de 2017 l'accusant d'avoir détourné un milliard de FCFA initialement dédié à la bourse de sécurité familiale.
Moins de cinq mois après sa déchéance, Anta SARR, en date du 20 mai 2020, est scandaleusement nommée au poste de présidente du Conseil d'orientation du fonds de l'habitat social rattaché au ministère de l'urbanisme de logement et de l'hygiène publique.
Plus grave encore, le décret portant création de ce fonds reste introuvable.
La seule communication officielle y afférant remonte au conseil des ministres du 11 mars 2020 indiquant clairement au titre des mesures législatives et réglementaires l'examen du projet de décret fixant l'organisation et le fonctionnement du fonds. Le même jour, le sieur Ousmane WADE, précédemment Directeur général de la construction et de l'habitat du ministère de l'urbanisme du logement et de l'hygiène publique, est nommé Administrateur du fonds de l'habitat social. Ainsi, le décret portant nomination au poste d'administrateur ne vise nullement le décret de création du fonds.
De même, à la lecture du décret relatif aux attributions du ministre de l'urbanisme du logement et de l'hygiène publique aucune mention n'est faite de l'existence du fonds de l'habitat social.
Pire, un autre décret instituant une taxe parafiscale au profit du fonds de l'habitat social ne vise nullement le décret de création de celui-ci. Par ailleurs, ce décret instituant la taxe pour le fonds, étant de valeur inférieure à la loi, viole les dispositions de la loi de finance initiale de 2017 qui avait déjà créé une taxe sur le ciment en raison de 3 francs pour le kilogramme.
L'amateurisme ne s'arrête pas là. En date du 09 mars 2020, un autre décret fixant le mode de calcul de la valeur locative des locaux à usage d'habitation imposables à la contribution foncière des propriétés bâties a été déjà signé alors qu'il fera l'objet d'examen en conseil des ministres du 11 mars 2020.
Ces faits renseignent largement sur le mépris des lois et règlements en vigueur et caractérisent le manque de sérieux du régime en place.
Origine des faits: Anta SARR DIAKO, ancienne déléguée générale à la Protection Sociale et à la Solidarité Nationale, est démise de ses fonctions suite à la publication du rapport de l'ARMP de 2017 l'accusant d'avoir détourné un milliard de FCFA initialement dédié à la bourse de sécurité familiale.
Moins de cinq mois après sa déchéance, Anta SARR, en date du 20 mai 2020, est scandaleusement nommée au poste de présidente du Conseil d'orientation du fonds de l'habitat social rattaché au ministère de l'urbanisme de logement et de l'hygiène publique.
Plus grave encore, le décret portant création de ce fonds reste introuvable.
La seule communication officielle y afférant remonte au conseil des ministres du 11 mars 2020 indiquant clairement au titre des mesures législatives et réglementaires l'examen du projet de décret fixant l'organisation et le fonctionnement du fonds. Le même jour, le sieur Ousmane WADE, précédemment Directeur général de la construction et de l'habitat du ministère de l'urbanisme du logement et de l'hygiène publique, est nommé Administrateur du fonds de l'habitat social. Ainsi, le décret portant nomination au poste d'administrateur ne vise nullement le décret de création du fonds.
De même, à la lecture du décret relatif aux attributions du ministre de l'urbanisme du logement et de l'hygiène publique aucune mention n'est faite de l'existence du fonds de l'habitat social.
Pire, un autre décret instituant une taxe parafiscale au profit du fonds de l'habitat social ne vise nullement le décret de création de celui-ci. Par ailleurs, ce décret instituant la taxe pour le fonds, étant de valeur inférieure à la loi, viole les dispositions de la loi de finance initiale de 2017 qui avait déjà créé une taxe sur le ciment en raison de 3 francs pour le kilogramme.
L'amateurisme ne s'arrête pas là. En date du 09 mars 2020, un autre décret fixant le mode de calcul de la valeur locative des locaux à usage d'habitation imposables à la contribution foncière des propriétés bâties a été déjà signé alors qu'il fera l'objet d'examen en conseil des ministres du 11 mars 2020.
Ces faits renseignent largement sur le mépris des lois et règlements en vigueur et caractérisent le manque de sérieux du régime en place.