Co-coordonnatrice de la plateforme « Aar linu Bokk », Ndèye Fatou Ndiaye Blondin, invitée de l’émission Jury du dimanche parle de la détention provisoire de Guy Marius Sagna et Cie, suite à leur manifestation contre la hausse du prix de l’électricité devant les grilles du palais de la République.
D’abord, elle donne les nouvelles de ses camarades qui sont détenus entre Camp pénal et Rebeuss. Elle rassure que le professeur Babacar Diop qui a été interné à l’infirmerie de Rebeuss, va mieux et est retourné dans sa cellule. Aussi, elle informe que les détenus poursuivent la grève de la faim qu’ils ont entamée lors de leur garde à vue pour dénoncer leur arrestation « arbitraire ».
Poursuivant son argumentaire, Ndèye Fatou Ndiaye Blondin prévient les autorités étatiques et judiciaires que la détention provisoire de leurs huit camarades ne les ébranle pas. A l’en croire, ils vont continuer le combat pour, non seulement obtenir la libération de ces derniers mais également dénoncer la hausse du prix de l’électricité. « Nous ne lâcherons pas, nous n’allons pas reculer d’un iota. Nous allons, d’abord, du côté judiciaire lancé une requête en annulation. Ils ont été arrêtés pour motif de trouble à l’ordre parce qu’ils ont tout simplement marché », a-t-elle soutenu en disant son admiration profonde pour cette jeunesse qui, selon elle, est revigorée à défendre les intérêts du pays.
Même si Guy Marius Sagna et Cie sont dans les liens de la prévention, elle estime que ceux-ci, en arrivant devant les grilles du palais présidentiel, ont fait un exploit. « Il y a eu un défaut de surveillance et le fait qu’ils ont atteint le palais est perçu comme une réussite », se réjouit-elle. « Nous espérons que la justice sera beaucoup plus sereine que la police. Parce qu’au début, on a même assimilé les délits à des actes de terrorisme. On ne saurait laisser passer une petite fenêtre de confusion dans les combats. La constitution permet le droit de manifester et qu’un arrêté ne saurait se mettre au-dessus de la constitution », a déclaré la Co-coordonnatrice de « Aar Li nu Bokk ».
Qui invite les gouvernants à se rappeler de la signification d’un Etat et à respecter les textes constitutifs de cet Etat. « Interdire une manifestation, c’est agresser les fondamentaux de la République ».
Pour elle, il y a eu deux poids, deux mesures dans cette affaire. Car, rappelle-t-elle, des partisans du parti au pouvoir, avaient dernièrement manifesté devant les grilles du palais et, ils n’ont pas été inquiétés. Au contraire, ils ont été reçus par le président de la République. Donc, pour elle, Macky Sall devait faire autant avec la bande à Guy Marius Sagna. « L’arrêté Ousmane Ngom est liberticide. J’en veux pour preuve l’équipe actuelle qui l’a combattue de toutes ses forces. Si les manifestations devant le palais sont interdites, que l’interdiction soit à l’égard de tout le monde », a-t-elle précisé avant de souligner qu’ils ne sont pas des anarchistes et qu’ils restent solidaires aux détenus.
Avec Emedia
D’abord, elle donne les nouvelles de ses camarades qui sont détenus entre Camp pénal et Rebeuss. Elle rassure que le professeur Babacar Diop qui a été interné à l’infirmerie de Rebeuss, va mieux et est retourné dans sa cellule. Aussi, elle informe que les détenus poursuivent la grève de la faim qu’ils ont entamée lors de leur garde à vue pour dénoncer leur arrestation « arbitraire ».
Poursuivant son argumentaire, Ndèye Fatou Ndiaye Blondin prévient les autorités étatiques et judiciaires que la détention provisoire de leurs huit camarades ne les ébranle pas. A l’en croire, ils vont continuer le combat pour, non seulement obtenir la libération de ces derniers mais également dénoncer la hausse du prix de l’électricité. « Nous ne lâcherons pas, nous n’allons pas reculer d’un iota. Nous allons, d’abord, du côté judiciaire lancé une requête en annulation. Ils ont été arrêtés pour motif de trouble à l’ordre parce qu’ils ont tout simplement marché », a-t-elle soutenu en disant son admiration profonde pour cette jeunesse qui, selon elle, est revigorée à défendre les intérêts du pays.
Même si Guy Marius Sagna et Cie sont dans les liens de la prévention, elle estime que ceux-ci, en arrivant devant les grilles du palais présidentiel, ont fait un exploit. « Il y a eu un défaut de surveillance et le fait qu’ils ont atteint le palais est perçu comme une réussite », se réjouit-elle. « Nous espérons que la justice sera beaucoup plus sereine que la police. Parce qu’au début, on a même assimilé les délits à des actes de terrorisme. On ne saurait laisser passer une petite fenêtre de confusion dans les combats. La constitution permet le droit de manifester et qu’un arrêté ne saurait se mettre au-dessus de la constitution », a déclaré la Co-coordonnatrice de « Aar Li nu Bokk ».
Qui invite les gouvernants à se rappeler de la signification d’un Etat et à respecter les textes constitutifs de cet Etat. « Interdire une manifestation, c’est agresser les fondamentaux de la République ».
Pour elle, il y a eu deux poids, deux mesures dans cette affaire. Car, rappelle-t-elle, des partisans du parti au pouvoir, avaient dernièrement manifesté devant les grilles du palais et, ils n’ont pas été inquiétés. Au contraire, ils ont été reçus par le président de la République. Donc, pour elle, Macky Sall devait faire autant avec la bande à Guy Marius Sagna. « L’arrêté Ousmane Ngom est liberticide. J’en veux pour preuve l’équipe actuelle qui l’a combattue de toutes ses forces. Si les manifestations devant le palais sont interdites, que l’interdiction soit à l’égard de tout le monde », a-t-elle précisé avant de souligner qu’ils ne sont pas des anarchistes et qu’ils restent solidaires aux détenus.
Avec Emedia