Moustapha Diakhate: "Avec les dégâts humains, moraux et matériels, il ne peut pas y avoir de candidature d’un quelconque membre de l’ex-Pastef"

POLITIQUE
Jeudi 23 Novembre 2023

Si cela tenait qu' à  Moustapha Diakhaté, aucun membre de l’ex Pastef ne devrait être candidat à l’élection présidentielle de février 2024. "Avec les dégâts humains, moraux et matériels qu’ils ont causés à notre pays, il ne peut pas y avoir de candidature d’un quelconque membre de l’ex-Pastef. La candidature de Bassirou Diomaye Faye ou d’un autre terroriste n’est que de l’agitation puérile, une diversion. Contrairement à ce que prétendent certains thuriféraires de l’ex parti terroriste, M. Faye ou un autre ne sera ni une botte secrète encore moins un plan B ou C de Sonko pour la présidentielle 2024», dit-il.

Pour  l’ancien chef de cabinet du président Sall, il faut voir dans la candidature de Diomaye Faye, quatre fonctions de l’annonce de la candidature du numéro 2 de l’ex Pastef.

Elle «fait oublier le double revers judiciaire du 17 novembre 2023 et lutte contre le découragement et la démobilisation des partisans de Sonko à la suite des camouflets à la Cedeao et à la Cour suprême», a renseigné M. Diakhaté.

A ses yeux,  la désignation du numéro 2 de l’ex Pastef «renoue avec la mobilisation des pseudo-patriotes complètement abasourdis par les revers de 115 jours d’emprisonnement, de la dissolution et du fiasco des multiples tentatives de mobilisation» et «empêche aux autres candidats, y compris ceux issus de la coalition Yewwi Askan Wi d’être parrainés par les partisans de Sonko».

«En dépit des agitations des nervis médiatiques et des mercenaires de la pseudo société civile, la République du Sénégal devra se donner les moyens pour empêcher la candidature d’un quelconque membre de l’ex-Pastef», a-t-il indiqué avant d’appeler les «vrais républicains et démocrates» à la mobilisation pour, dit-il, l’éradication du monstre Pastef.

«Le recours incessant à la violence de Sonko a entraîné des dizaines de morts, des dizaines de milliards de francs CFA de destruction de biens publics, privés nationaux et étrangers. Face à ces tragédies, la République n’a qu’un choix : celui d’en finir avec les membres de l’ex-Pastef et d’extirper du discours et de praxis politiques des appels à l'insurrection, des atteintes à la sûreté de l'Etat, du terrorisme, du complot contre l'autorité de l'Etat, d’actes et de manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique», a-t-il ajouté.


"Protéger notre pays des fléaux du populisme et les politiques terroristes de Sonko et ses partisans"

L'ancien animateur du mouvement Taxawu Sopi considére qu'il y a lieu d’engager une vaste opération de ‘’dépastéfisation’’ du Sénégal.
"En vertu des dispositions antiterroristes du Code pénal, doivent être considérés comme apologie au terrorisme, même pour des délits, comme le port de tee-shirt, de bracelets ou de tout autre objet aux couleurs de l’ex-Pastef. Il faut saluer l’engagement de la République qui est restée debout devant la violence meurtrière et destructrice", poursuit-il.

Pour l’ancien président du groupe parlementaire de BBY, avec l’abandon du meurtrier et destructeur rêve de candidature de Sonko, le Sénégal républicain et démocratique a remporté une éclatante victoire sur le populisme, le fascisme, le terrorisme, l’aventure, le chaos et l’insurrection.

 «Toutefois, le combat est loin d’être fini malgré l’emprisonnement de Sonko, la dissolution de son parti et les belles victoires judiciaires du Sénégal à la Cedeao et à la Cour suprême», a-t-il alerté. Pour lui, le plus important défi à relever reste l’éradication de Pastef. «Cette épine est à enlever des pieds du Sénégal», dira M. Diakhaté pour qui l’éradication totale de l’exPastef ne peut pas être seulement un travail de gendarmerie, de police et de justice. Cela nécessite aussi, selon lui, «une forte mobilisation des républicains et démocrates pour protéger notre pays de l’extrémisme violent et de l’islamisme politique mus par des obsessions réactionnaires, fanatiques et obscurantistes», conclut-il