Invité de RFM matin, le président de l’Alliance démocratique Pencoo, Moussa Tine, a estimé que «notre culture, nos valeurs ne nous permettent pas de revenir sur nos promesses…
« Au-delà même du débat technique, si la constitution a dit ceci ou cela, il s’est trouvé que la promesse de ceux qui avaient initié la réforme constitutionnel de 2016, lorsqu’ils en faisaient la propagande auprès des populations, avaient assuré à ces derniers que nul ne peut faire plus de deux mandats… Donc, revenir soulever ce débat fait désordre. Il faut rappeler qu’en 2012, ce genre de débat nous avait valu près de dix (10) morts », déclare l’homme politique.
A ses yeux, il est de la responsabilité du président de la République de respecter sa promesse et mesurer les conséquences qui pourront en découler dans ce pays.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Moussa Tine considère que ce genre de débat n’a pas sa raison d’être parce qu’il décrédibilise les hommes politiques aux yeux des populations.
« Il ne faut pas que le Président de la République se présente comme un homme des reniements. Il fut le premier à assurer qu’il allait réduire son (premier) mandat de cinq (5) à sept (7) ans. Par la suite, il a fait une campagne (référendaire) en faisant savoir qu’il n’était plus possible de faire plus de deux mandats », explique Moussa Tine.
Il ajoute que lorsqu’on a interpellé Ismaila Madior Fall, il a posé la question de savoir si les gens ne lisent pas les textes avant de répéter que ‘nul ne peut faire plus deux deux mandats consécutifs’.