Le maire de Dakar ne compte pas répondre à une convocation de la Commission ad hoc mise en place pour statuer sur la levée de son immunité parlementaire, encore moins recevoir ses membres en prison, de l’avis de son conseiller politique. Khalifa Sall veut comparaître libre, souligne Moussa Taye.
«Khalifa Sall ne déférera à aucune convocation et ne recevra aucune commission à Rebeuss», a déclaré Moussa Taye. Le Conseiller politique du maire de Dakar d’ajouter : «Nous sommes formels, nous considérons que la procédure est illégale».
Selon ces propres termes, «aller devant la commission ou la recevoir signifierait que nous cautionnons cette illégalité».
Ce, d’autant plus qu’explique-t-il, dans «l’Observateur»: «Khalifa Sall est un député et sa place n’est pas en prison, il doit comparaitre libre. La procédure normale serait que l’Assemblée exige l’arrêt des poursuites et qu’il recouvre la liberté».
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Le conseiller politique du maire de Dakar persiste et signe : «On ne peut pas le forcer à répondre ». Pis, «Depuis le début de cette affaire, on ne fait que violer ses droits», fulmine-t-il.
Poursuivant, Moussa Taye déclare : «Nous nous attendons à tout, à tous les scénarii possibles. Mais Khalifa Sall ne peut quand même pas aller devant la commission accompagné de gardes pénitentiaires, ce serait une image vraiment dégradante pour notre démocratie». Non sans avertir : «Si on en venait à lui forcer la main, à lui imposer une présence, le moment, venu on jugera».
Toutefois, le responsable socialiste (Khalifa Sall) ne se formalise pas outre mesure de la composition du bureau de la commission ad hoc. «Il faut comprendre que cela reflète la proportionnalité de l’Assemblée nationale, dit-il, raison pour laquelle il y a trois membres issus du groupe parlementaire majoritaire, BBY, et un de l’opposition. Donc, cela ne pose pas de problème en soi».
Avec Dakarmatin
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«Khalifa Sall ne déférera à aucune convocation et ne recevra aucune commission à Rebeuss», a déclaré Moussa Taye. Le Conseiller politique du maire de Dakar d’ajouter : «Nous sommes formels, nous considérons que la procédure est illégale».
Selon ces propres termes, «aller devant la commission ou la recevoir signifierait que nous cautionnons cette illégalité».
Ce, d’autant plus qu’explique-t-il, dans «l’Observateur»: «Khalifa Sall est un député et sa place n’est pas en prison, il doit comparaitre libre. La procédure normale serait que l’Assemblée exige l’arrêt des poursuites et qu’il recouvre la liberté».
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Poursuivant, Moussa Taye déclare : «Nous nous attendons à tout, à tous les scénarii possibles. Mais Khalifa Sall ne peut quand même pas aller devant la commission accompagné de gardes pénitentiaires, ce serait une image vraiment dégradante pour notre démocratie». Non sans avertir : «Si on en venait à lui forcer la main, à lui imposer une présence, le moment, venu on jugera».
Toutefois, le responsable socialiste (Khalifa Sall) ne se formalise pas outre mesure de la composition du bureau de la commission ad hoc. «Il faut comprendre que cela reflète la proportionnalité de l’Assemblée nationale, dit-il, raison pour laquelle il y a trois membres issus du groupe parlementaire majoritaire, BBY, et un de l’opposition. Donc, cela ne pose pas de problème en soi».
Avec Dakarmatin
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