Mon client Amadou Moctar Diop, j’ai décidé de le défendre par devoir de musulman, je vais le défendre avec pondération et modération car lui il est pondéré. Mon client est envoyé devant vous et quand il a lu l’ordonnance de renvoi, il était choqué. L’association de malfaiteurs, il faudra la caractériser; il faut qu’il y ait une entente illicite pour commettre une infraction. A son arrivée à la Ville de Dakar, il a trouvé un arrêté déjà créé et une commission légale et licite.
Mon client est venu à la mairie sous le magistère de Pape Diop. Il a signé parce que ce sont des fonds politique. C’était ça la routine.
Il n’y a pas de faux procès-verbaux de réception. Ce sont de vrais car les personnes qui l’ont établies sont habilitées à le faire.
Même s’il y a du faux, il n’en a pas bénéficié. M. Khalifa Ababacar Sall, non plus, n’en a pas bénéficié. Me Amadou Moctar Diop est locataire, il ne peut pas détourner 1,8 milliard, il ne peut pas en être complice. J’ai décidé de le défendre par devoir de musulman, pas pour de l’argent.
M. le Président, nous devons prendre le sens de la mesure. Si vous examinez bien la situation, vous constaterez que mon client n’avait pas la possibilité de ne pas signer. Par conséquent, je vous demande de bien vouloir relaxer mon client.
M. le Président est que nous avons élu un président de la République pour qu’il utilise 8 milliards sans le justifier, c’est une question d’éthique.
M. le Président, vous êtes appelé à prendre une décision au nom du peuple. Et ce que ce peuple demande, c’est la libération de tous les prévenus.
Mon client est venu à la mairie sous le magistère de Pape Diop. Il a signé parce que ce sont des fonds politique. C’était ça la routine.
Il n’y a pas de faux procès-verbaux de réception. Ce sont de vrais car les personnes qui l’ont établies sont habilitées à le faire.
Même s’il y a du faux, il n’en a pas bénéficié. M. Khalifa Ababacar Sall, non plus, n’en a pas bénéficié. Me Amadou Moctar Diop est locataire, il ne peut pas détourner 1,8 milliard, il ne peut pas en être complice. J’ai décidé de le défendre par devoir de musulman, pas pour de l’argent.
M. le Président, nous devons prendre le sens de la mesure. Si vous examinez bien la situation, vous constaterez que mon client n’avait pas la possibilité de ne pas signer. Par conséquent, je vous demande de bien vouloir relaxer mon client.
M. le Président est que nous avons élu un président de la République pour qu’il utilise 8 milliards sans le justifier, c’est une question d’éthique.
M. le Président, vous êtes appelé à prendre une décision au nom du peuple. Et ce que ce peuple demande, c’est la libération de tous les prévenus.
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