Me Amadou Aly Kane, avocat de la défense
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); "Que le droit soit dit et bien dit". C'est ce que la défense attend du procès de Khalifa Ababacar Sall et ses co-accusés, à en croire Me Amadou Aly Kane, avocat de la défense. Selon Me Kane, "ce que nous espérons, c'est que le droit soit dit et bien dit, que le tribunal constate d'abord que la gestion d'une Caisse d'avance relève de la comptabilité publique et du juge des comptes. On ne peut pas déduire d'une responsabilité pénale de la gestion d'un compte qui, lui même, n'a pas encore été examiné par la Cour des comptes ou la régularité n'a pas été tranchée". En marge d'un entretien accordé à Vox Populli, l'avocat estime qu'il faut au moins, que cette Cour finisse d'examiner le compte. Et qu'au cours de l'examen, si l'on constate des anomalies de caractère pénal ou bien constitutif d'une faute de gestion, ce n'est qu'après cela qu'on peut aviser. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Et l’avocat d’ajouter, "mais de la même façon qu'il y a un procureur de la République qui protège l'ordre public, politique, en particulier, il y a aussi un Procureur général au niveau de la Cour des comptes, dont le rôle est de protéger l'ordre public financier et économique. Donc, il ne faut que ce procureur de la République-là, se substitue à l'autre. Et il y a des questions qui ont été soulevées qui, à mon avis, ne peuvent pas être jointes au fond. Pr exemple, le juge doit statuer sur sa compétence avant de continuer", a-t-il fait savoir. /> (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});