Dans un entretien avec Jeune Afrique, l’écrivain Mouhamed Mbougar Sarr s’est prononcé sur le débat chaud bouillon de la limitation des mandats présidentiels en Afrique et particulièrement au Sénégal. Le lauréat du prix Goncourt est d’avis que le Président Macky Sall ne présentera pas en 2024 pour un troisième mandat.
« J’espère fortement qu’il ne se représentera pas. Il aurait ainsi les coudées franches pour mener à terme ses différents projets pour le Sénégal. Pour en avoir discuté avec lui lors de son passage à Paris, je sais qu’il en a un certain nombre. Il lui serait tellement plus simple de s’en occuper s’il était libéré de l’équation du troisième mandat», a-t-il déclaré.
Pour Mbougar Sarr, le chef de l’Etat Macky Sall devrait s’inspirer de l’exemple Abdoulaye Wade pour renoncer à toute idée de de se présenter en 2024.
« L’exemple du président Abdoulaye Wade devrait suffire à l’en dissuader. En mars 2021, le président a eu un aperçu de ce dont la jeunesse révoltée est capable, même si cette colère-là n’était pas motivée par son éventuel troisième mandat. La population jeune est si désespérée qu’aller mourir dans la rue lors de manifestations lui semble d’une grande banalité », poursuit l’écrivain.
« J’espère fortement qu’il ne se représentera pas. Il aurait ainsi les coudées franches pour mener à terme ses différents projets pour le Sénégal. Pour en avoir discuté avec lui lors de son passage à Paris, je sais qu’il en a un certain nombre. Il lui serait tellement plus simple de s’en occuper s’il était libéré de l’équation du troisième mandat», a-t-il déclaré.
Pour Mbougar Sarr, le chef de l’Etat Macky Sall devrait s’inspirer de l’exemple Abdoulaye Wade pour renoncer à toute idée de de se présenter en 2024.
« L’exemple du président Abdoulaye Wade devrait suffire à l’en dissuader. En mars 2021, le président a eu un aperçu de ce dont la jeunesse révoltée est capable, même si cette colère-là n’était pas motivée par son éventuel troisième mandat. La population jeune est si désespérée qu’aller mourir dans la rue lors de manifestations lui semble d’une grande banalité », poursuit l’écrivain.