Et bien, c’était aussi un scénario pour que Sonko puisse être président de l’Assemblé nationale. Ça, c’était une option. Mais on constate que l’option qui a été retenue par le président Bassirou Diomaye Faye, c’est de faire de Ousmane Sonko son Premier ministre. Donc, ici, on va certainement avoir une lecture parlementaire de la Constitution. Donc ça va de fait tempérer les pouvoirs du président de la République, cette hyper-présidentialisation va être rationalisée de fait, avec un Premier ministre qui, quoi qu’on puisse dire, a été la cheville ouvrière, l’élément catalyseur de cette victoire éclatante de la Coalition ‘’Diomaye Président’’», a-t-il relevé dans des propos rapportés par SudQuotidien.
Quant à la question de savoir si le duo Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye est porteur d’espoir ou source de dualité au sommet de l’État, l’universitaire souligne les risques de dualité et de conflit. Cette situation est due à l’hyper-présidentialisation et à l’influence politique importante du Premier ministre.