«Nous avons exposé les motifs dans la salle de centralisation en disant clairement que nous ne sommes pas d’accord avec la façon dont on procède la totalisation. On nous a fait comprendre qu’on est là uniquement pour reporter les voix. C’est-à-dire même si on constate une anomalie, un écart entre les chiffres, on n’est pas là pour modifier quoi que ce soit. Etant conscients que nous n’avons pas la possibilité de transmettre des résultats vraiment sincères parce que les faits sont là, nous avons des erreurs qu’on n’a pas la possibilité de justifier. Donc on a jugé nécessaire de ne pas être associés à cela. C’est une question conscience», a martelé Marie Hélène.
En guise d’exemple, elle explique : « il y a des endroits où certains PV ne sont pas arrivés. Il me semble pour Matam par exemple qu’on a 18 PV introuvables. C’est vraiment scandaleux. Je pense que la Ceni aurait pu chercher à savoir quelle est la destination de ces PV parce qu’on est censé faire la centralisation de tous les PV. Je pense qu’à partir du moment où on donne des résultats sans des PV qui ne sont pas considérés comme écartés, ce sont des résultats qui ne sont pas sincères», a-t-elle dénoncé.