Le Grand parti sera au premier rang du combat pour la libération de Khalifa Ababacar Sall. C’est son leader Malick Gakou qui donne l’assurance. Le Grand parti et son leader Malick Gakou exhortent les Sénégalais à se tenir debout pour freiner le Président Macky Sall. Cette déclaration intervient au lendemain de la levée de l’immunité parlementaire du député-maire de la capitale. «Il nous paraît urgent d’intensifier le combat sur le terrain pour la sauvegarde des acquis de notre démocratie et la pérennisation des valeurs cardinales de notre si grande nation», lit-on dans un communiqué. «Soulevons notre dignité nationale pour vaincre et triompher contre les avatars de cette dictature fantasmagorique qui nous envahit et que le régime du Président Macky Sall veut instaurer dans notre pays», poursuit le document. Ainsi, Malick Gakou «engage» le Grand parti à demeurer au premier rang du combat pour la libération de Khalifa Ababacar Sall, la valorisation systématique des principes démocratiques et la consolidation des vertus de notre nation. Il indique que des «initiatives hardies» seront entreprises à cet égard avec les forces vives afin de gagner ce combat pour le Sénégal. Malick Gakou affirme que la levée de l’immunité parlementaire du député-maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall les rend tristes et désabusés. D’après lui, la fracture démocratique instaurée à présent comme modèle politique met en péril l’avenir de notre nation et hypothèque celui des générations futures. C’est évident, selon le leader du Grand parti, que plus rien ne peut arrêter le Président Macky Sall dans sa quête d’un second mandat. «Absolument rien ! Alors tout est possible, quitte même à mettre le pays à genoux», dit-il, ajoutant que «l’instrumentalisation» de l’Assemblée nationale et de la justice est manifeste dans cette «cabale inique». (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); «Incontestablement, nous touchons le fond», fulmine Malick Gakou. L’Assemblée nationale a levé dans la nuit du samedi l’immunité parlementaire du maire de Dakar. 125 députés de la mouvance présidentielle ont validé les conclusions de la commission ad hoc, alors que 25 députés de l’opposition ont voté contre. Ces derniers reprochent à la commission ad hoc et à l’Assemblée nationale d’avoir violé les droits du maire de Dakar. Le leader du Grand parti était un allié de Khalifa Sall lors des élections législatives du 30 juillet ; il était la tête de liste départementale à Guédiawaye de la coalition Manko Taxawu Senegaal.