Maitre Mame Adama Guèye
Pour lui, les difficultés du pouvoir judiciaire que le Substitut général à la Cour d’Appel de Dakar dénonce est une réalité que « l’Union des magistrats (UMS) partage à travers le soutien sans réserve qu’ils apportent à leur collègue », et ce, après la sortie malheureuse du Garde des Sceaux Sidiki Kaba qui entrevoit de possible sanctions disciplinaires contre l’ex-membre du CSM. Selon Mame Adama Guèye, « M. Dème est resté constant dans sa démarche puisqu’il y a deux ans, dans une contribution, il posait la problématique de la réforme du CMS en le dotant d’un secrétariat général qui inventorierait tous les postes vacants de la magistrature avant de procéder à un appel à candidature. Cela donnerait plus de crédit aux procédures de nominations des magistrats qui souffrent de la forte prégnance de l’exécutif ».
En sus, pour l’avocat « le magistrat démissionnaire du CSM prônait, dans sa contribution, une réforme de la gouvernance du CSM en l’ouvrant à d’autres personnalités qui ne sont pas de la magistrature ».
Concernant les consultations à domicile que le ministre Kaba évoquait, lors de sa récente sortie à l’Assemblée nationale sur la démission du magistrat Dème, en justifiant qu’il en a été ainsi depuis l’indépendance, le coordonnateur de la plateforme « Avenir Sénégal Bi Nu Beug » réplique qu’« on ne codifie pas une mauvaise pratique et que, par conséquent, dans une démarche de rupture, l’exécutif ne devrait pas ériger en règle ce qui est une exception ». Et pour apporter la thérapie nécessaire aux maux dont souffre le pouvoir judiciaire, « il faudrait que les assises de la Justice, dont parlait le ministre Kaba, le 28 janvier 2016, au bâtonnier de l’ordre des avocats, se tiennent dans une approche plus inclusive et holistique » conclue Maitre Adama Guèye.
En sus, pour l’avocat « le magistrat démissionnaire du CSM prônait, dans sa contribution, une réforme de la gouvernance du CSM en l’ouvrant à d’autres personnalités qui ne sont pas de la magistrature ».
Concernant les consultations à domicile que le ministre Kaba évoquait, lors de sa récente sortie à l’Assemblée nationale sur la démission du magistrat Dème, en justifiant qu’il en a été ainsi depuis l’indépendance, le coordonnateur de la plateforme « Avenir Sénégal Bi Nu Beug » réplique qu’« on ne codifie pas une mauvaise pratique et que, par conséquent, dans une démarche de rupture, l’exécutif ne devrait pas ériger en règle ce qui est une exception ». Et pour apporter la thérapie nécessaire aux maux dont souffre le pouvoir judiciaire, « il faudrait que les assises de la Justice, dont parlait le ministre Kaba, le 28 janvier 2016, au bâtonnier de l’ordre des avocats, se tiennent dans une approche plus inclusive et holistique » conclue Maitre Adama Guèye.