Menu



“Remerciements et Appel à l’Engagement pour un Avenir Républicain” Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr Mbacké: "Il est impossible d’implanter une école publique française dans le périmètre du titre foncier de Touba" Asphixie de la presse: la CAP tire la sonnette d'alarme Qui veut tuer la presse sénégalaise? Limogeage de Cheikh Dieng : la version du délégué du personnel de l'ONAS 𝑹𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒌𝒂𝒓, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒆𝒏𝒋𝒂𝒎𝒊𝒏 𝑵𝑫𝑰𝑨𝒀𝑬 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑶𝒖𝒔𝒎𝒂𝒏𝒆 𝑺𝒐𝒏𝒌𝒐. Dr Aminata Sarr, directrice de la Télédiffusion du Sénégal (Tds-Sa), relève la vétusté des infrastructures et les besoins financiers nécessaires à leur renouvellement La Ligue des Imams défend Sonko: "Le Premier ministre est soucieux de notre vivre-ensemble suivant nos propres modèles et références" Monseigneur André Guèye, évêque de Thies sur le voile à l'école: "nous voulons plus de respect et de justice, nous revendiquons la liberté de mener nos activités"  Voile à l'école: Le Conseil national du Laïcat indigné par les "declarations maladroites" de Sonko

L'essentiel


google.com, pub-1148023042834496, DIRECT, f08c47fec0942fa0


Mais que font les structures de lutte contre la corruption ?

TRIBUNE LIBRE
Mardi 7 Novembre 2017

Par ALYMANA BATHILY 

Y a-t-il encore traque de biens mal acquis et lutte contre la corruption au Sénégal ? Deux «affaires» récentes permettent d’en douter. La première est celle du «adiya» de l’une des épouses du marabout Cheikh Béthio Thioune. Le «adiya» en question (offrande d’un disciple à son guide) consiste en la somme 270 millions de francs CFA en liquide que l’une des 7 épouses et non moins disciple du marabout aurait exhibé au cours d’une cérémonie publique.

Les nombreux spectateurs de la scène et les nombreux Sénégalais qui en ont vu la diffusion à travers les réseaux sociaux en ont évidemment été choqués. D’où vient tant d’argent liquide ? Ne serait-ce pas là, une opération de blanchissement ? Interpellée par des journalistes, la Présidente de l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac), Madame Seynabou Ndiaye Diakhaté, a indiqué dans un premier temps que sa structure pourrait s’autosaisir. Cependant près d’un mois après, aucune action ne semble avoir été engagée.

Il est vrai que des voix se sont fait entendre contre toute intervention de l’OFNAC. L’avocat Me Amadou Aly Kane a ainsi dénoncé l’intention de Madame Seynabou Ndiaye Diakhaté : «sur le plan juridique, l’Ofnac ne peut pas s’auto-saisir». Serigne Modou Bousso Dieng, Président de la Confédération internationale des familles religieuses  quant à lui dénonce  «une traque de religieux»… Aucun mot ni du président de la République, ni du Premier Ministre, ni du ministre de la Justice.

La deuxième affaire est relative  au transfert de 12 milliards de FCFA par la société australienne Mineral Deposit Limited (MDL), attributaire d’un permis d’exploitation de minerais précieux (zircon, d’ilménite,  rutile, leucoxène), au profit d’un homme d’affaire, M.Cheikh Amar, connu pour ses liens étroits avec les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall.

Selon le site Dakaractu qui révèle l’affaire le 11 Octobre 2017, M. Cheikh Amar aurait réçu virement de cette somme entre novembre 2007 et Février 2008. Or c’est  le 2 novembre 2007 que la concession minière est définitivement accordée à MDL par la publication du décret du Ministre des Mines et de l’Industrie au Journal Officiel.

Aussi est-il logique de se demander, comme l’ont fait les journalistes de Dakar Actu et de l’Observateur notamment, si les virements de MDL à M. Cheikh Amar ne représentent pas des rétrocommissions. Pourtant le Parquet général près la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), interpellé semble-t-il par M.Cheikh Amar, l’informe que «les procédures en instance au niveau de la CREI sont en phase de clôture» et que celles-ci ne le «concernent ni directement ni indirectement».
Au vu du traitement (ou du défaut de traitement) des affaires relatées ici, on peut se demander si la lutte contre la corruption et contre l’enrichissement illicite ont encore cours au Sénégal.

C’est comme si l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) et la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) sont désormais rangés au placard maintenant que les principaux challengers de M. Macky Sall pour les élections de 2019 sont écartés ou ont fait allégeance.

 

Nouveau commentaire :

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022