Emmanuel Macron, le versatile
Souvent Macron varie. Et en l’espace de trois mois. A en juger par les déclarations de l’ancien ministre de François Hollande au «Point» qui l’interrogeait, le 24 novembre 2016, sur «les pages moins glorieuses de notre histoire», ses positions ont changé du tout au tout sur les mérites du colonialisme. En déplacement en Algérie cette semaine, le candidat Macron a dénoncé «les crimes contre l’humanité» et «la barbarie» de la colonisation française.
Or il y a peu, le voilà qui expliquait au Point : «Oui, en Algérie, il y a eu la torture, mais aussi l’émergence d’un État, de richesses, de classes moyennes, c’est la réalité de la colonisation. Il y a eu des éléments de civilisation et des éléments de barbarie».
Or il y a peu, le voilà qui expliquait au Point : «Oui, en Algérie, il y a eu la torture, mais aussi l’émergence d’un État, de richesses, de classes moyennes, c’est la réalité de la colonisation. Il y a eu des éléments de civilisation et des éléments de barbarie».